Nouveaux coup de pression policière sur les barricades du bois Lejuc, alors que l’Andra s’enlise dans ses demandes d’autorisation. Récit et appel à occupation.
Ce matin à 6h, quatre fourgons de gendarmerie se sont avancés jusqu’à la barricade mobile à trente mètres de la vigie sud et ont embarqué cette dernière, sans aucun doute pour dépôts d’ordures sur la voie publique. Devant cette équipe bleue très entreprenante, les chouettes hiboux présent.e.s prirent la décision de mettre le feu à la première barricade fixe devant la vigie. S’ensuivit une demie heure de face-à-face avant que, n’en mettant pas leur main au feu, les casqué.e.s présent.e.s retournent se morfondre dans leurs tristes casernes.
Dans la lignée de toutes les précédentes, cette stratégie de pression policière et de militarisation témoigne de la situation de faiblesse de L’Andra et du projet Cigéo. Il y a seulement cinq jours, la commission environnementale laissait sans réponse (et rejetait de fait) sa demande de défrichement dans le bois Lejuc, la contraignant à produire ses études d’impact environnemental, renvoyant aux calendes une date légale de début des travaux. pour ne pas perdre la face, la préfecture de Meuse choisit de répliquer par l’intimidation, à laquelle les chouettes hiboux répondirent par le feu.
Aujourd’hui plus que jamais nous vous invitons à venir habiter le bois et nous aider à préparer l’hiver. Ce 22 octobre nous commencerons la construction de la cabane solidaire. Le 24 à Bar-Le-Duc se tiennent deux procès de paysans amis ; et jusqu’à début novembre de nombreux chantiers sont prévus à la barricade nord ! Ramenez vos outils, vos matériaux, vos rires et vos chants, n’hésitez pas à venir habiter pour quelques jours, et n’hésitez pas non plus à rester six mois ! Aujourd’hui il pleut, mais il fait chaud autour des barricades.