Pour celles et ceux qui ne seront pas à NDDL ce week-end…
LE GOUVERNEMENT TAPE DUR, RÉAGISSONS FORT !
Le lundi on gaze et on frappe les étudiant.e.s et les cheminots d’une main, tandis qu’on expulse violemment les opposant.e.s de la Zone à Défendre de Notre-Dame-des-Landes de l’autre.
Depuis plusieurs semaines, que ce soit à Bure, au GCO de Strasbourg, à l’Amassada, ou sur tous les autres terrains de lutte, les convocations, gardes à vue, procès, intimidations et pressions policières se multiplient. Et dans le même temps, les réformes universitaires, de la justice, à l’encontre des cheminots et des fonctionnaires font monter la grogne de toutes parts.
L’expulsion violente des facs et des opposant.e.s de Notre-Dame-des-Landes, cette semaine, sont le point d’orgue d’une politique du passage en force du gouvernement Macron que nous ne voulons et pouvons tolérer.
Plusieurs étudiant.e.s se sont vus charger au sol et placés en garde à vue par des cohortes de CRS qui pénétraient dans les bâtiments avec le blanc-seing des Directions universitaires, dans le même temps où des dizaines de blessé.e.s sont à déplorer suite à l’attaque quasi-militaire de 2500 gendarmes et blindés sur la Zone à Défendre.
L’objectif de destruction de 40 lieux de vie et l’expulsion de 100 occupant.e.s et habitant.e.s est surtout l’occasion d’une monstrueuse opération de communication d’un gouvernement qui ne peut digérer d’avoir dû abandonner le projet d’aéroport.
Mais ce qui nous atteint, au-delà de ces images martiales qui tournent en boucle sur les grands médias, ce sont ces appels à l’aide désespérés de personnes de tous âges qui résistent durement côte à côte, pour défendre des lieux de vie et de lutte qui ont redonné un grand souffle d’espoir à nombre d’entre nous ces dernières années.
Les communiqués et les rassemblements de soutien se multiplient de toutes parts en France et bien au-delà des frontières nationales : la ZAD est partout et présente en nombre d’entre nous, aussi nous ne la laisserons pas fouler au pied par les gendarmes sans résister sur place, mais aussi partout ailleurs.
Pour celles et ceux qui ne seront pas à NDDL ce week-end, nous appelons à converger depuis tout le Grand Est pour une manifestation unitaire contre les expulsions à Notre-Dame-des-Landes, ce samedi 14 avril, au côté des étudiant.e.s, à 14h devant la Fac de lettres de Nancy pour une manifestation unitaire contre les violences du gouvernement Macron à l’égard des mouvements sociaux !
Des collectifs de soutien à la lutte contre Cigéo et l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes du Grand Est