Comme la veille, les gens sont venuEs de Bureen groupe pour se joindre aux activités à Mandres.
Durant toute la journée, les discussions inter-comité du samedi ont continué, parlant de comment s’organiser dans les comités et continuer la lutte.
En parallèle, une partie des gens s’est rassemblée pour une autre tentative de rejoindre la forêt. Encore une fois, quelques centaines de personnes ont quitté le village, mais cette fois sans morceaux de vigie à transporter. Plutôt que de prendre le chemin vers la forêt, le groupe a pris la direction de Bonnet, traversant la rivière de l’Ormançon, puis allant vers le nord au travers des champs et des bosquets. L’hélicoptère ainsi que l’avion de l’Andra survolaient encore la zone.
A un certain moment, la gendarmerie s’est approchée par l.ouest et le nord, bloquant l’accès aux manifestantEs. A partir de ce moment, les gens se sont disperséEs dans les champs, tentant d’encercler les lignes de police et les confrontant sans arrêt de différentes façons et à différents endroits de leur ligne qui devenait de plus en plus éparse. Le vent soufflait dans la bonne direction, repoussant les gaz lacrymos sur les gendarmes plutôt que sur les copainEs. Les gens n’ont tout de même pas réussi a briser les lignes et les gendarmes sont arrivés par la route au sud-est entre Mandres et Bonnet. Les personnes restantes ont commencé à se retirer et se sont regroupées sur la route pour se diriger vers Mandres. Les gendarmes les ont suivi rapidement et ont chargé le groupe, faisant 9 arrestations dans la foulée.
Le groupe a rejoint Mandres après quelques confrontations en chemin. Les gendarmes les ont suivi jusqu’au village, lançant des gazs lacrymogènes et reprenant leurs positions.
Une personne a été relâchée après peu de temps, les 8 autres ont été gardéEs en garde à vue pour 48h.