Agenda

Week-end de chantiers en forêt

L’hiver approche à grands pas et les chouettes et hiboux du Bois Lejus se préparent à hiberner plus que jamais! Suivant le chantier de la cabane solidaire le 22 octobre et le rendu du procès de Jean-Pierre le 24 octobre à Bar-le-Duc, on invite toutes personnes motivées à rester ou nous rejoindre en forêt du 26 au 29 octobre afin de réaliser différents chantiers; entres autres un dortoir collectif (chauffé!) à la Barricade Nord, une cuisine d’hiver et de nouvelles barricades. La Maison de la résistance sera là comme d’hab pour vous accueillir et il sera possible de mettre en place une navette en voiture de la forêt à la maison (au besoin). L’idée est de se donner rendez-vous tous les matins à 10h à la Barricade Nord pour établir les besoins des différents chantiers et ensuite se diviser petites équipes.
Ce sera l’occasion de faire des rencontres, d’apprendre à bricoler et de partager nos différents savoirs en mode convivial. Que vous ayez vos outils ou non, que vous sachiez construire des château-forts ou des châteaux de sable, toutes formes d’aide seront les bienvenues! Et comme l’ANDRA est en attente de recevoir une autorisation de défrichage d’ici novembre, n’hésitez surtout pas à vous installer avec nous à court, moyen ou long terme. Nous ne serons jamais trop pour défendre le Bois Lejus et faire capoter leur projet de poubelle nucléaire!
Infos pratiques pour la semaine de chantiers:
    Quand? du 26 au 29 octobre, rendez-vous tous les matins à 10h
    Où? à la Barricade Nord
    Où dormir? dans une des cabanes en forêt avec un bon duvet ou à la Maison de la résistance
    Comment venir à Bure? voir le lien ici.
    Quels sont les besoins de matos? bois, planches, scies, marteaux, visseuses, clous, vis, baches, poêles à bois, etc.
    Pour une liste exhaustive des besoins de matos voir le lien ici.

La vie ne s’arrête pas – 8 octobre concert à la Maison de résistance!

On ne s’arrête pas de vivre à Bure… Au contraire ! En forêt on se prépare à l’hiver tandis qu’un film post-apocalyptique du collectif des Scotcheuses commence à être tourné dans les villages alentours et que le champ de patates n’en finit
plus de donner ses fruits. Et ce dimanche, ce sont les copain.e.s de la compagnie KTA qui nous font le plaisir de venir jouer à la Maison de Résistance leur spectacle. C’est punk, c’est malin, c’est bruyant et bavard mais surtout ça raconte par le menu les petites révoltes et les grandes insoumissions qui jalonnent l’histoire de France mais qui n’apparaissent que rarement dans les livres d’Histoire.

à écouter ici :
http://ciekta.bandcamp.com/

Il y aura aussi le duo de Clitocracy en début de soirée :
http://clitocracy.bandcamp.com/

Et les deux groupes seront la veille au soir à Nancy à l’occasion du
week-end « No means no » sur le consentement.
http://manif-est.info/No-Means-No-6-7-et-8-octobre-2017-306.html

10/09 : rassemblement contre les violences policières et pour l’interdiction des grenades assourdissantes

Article publié sur manif-est et repris par le site d’Anarchist Bure Cross

Suite à la manifestation du 15 août à Bure qui a fait de nombreux blessés graves parmi les manifestants, un rassemblement est organisé à Bar-Le-Duc, dans la Meuse, ce dimanche 10 septembre à 14h, afin de soutenir Robin, réclamer l’interdiction des grenades dites « assourdissantes », et dénoncer la violence des forces de l’ordre, qui mutilent en toute impunité.

30 personnes ont été blessées, dont trois personnes grièvement blessées, dont Robin, qui a été hospitalisé car une grenade a explosé sur son pied. Son pied a été perforé par la grenade, laissant un cratère de 10 cm par 13 sur une profondeur de 2 à 3 cm (voir l’article des médics de Bure, avec la photo). Il s’agit d’une blessure très grave, causée par une arme de guerre qui est présentée comme étant « non-létale ».

Le 15 aout 2017, des centaines de manifestants ont convergé à Bure dans le but de s’opposer au projet de poubelle nucléaire de l’état français. Vent debout contre cette farce mortifère, ils venaient affirmer, jeunes et vieux, agriculteurs et étudiants, enfants et grands parents, leur opposition déterminée. La gendarmerie mobile décidera de les empêcher de manifester sur le chemin prévu. Ils décident donc de rejoindre leur but à travers champs. Leur objectif était de rejoindre le site archéologique néolithique d’importance majeure mis à jour sur l’emprise du projet, afin de dénoncer sa minimisation par la mafia nucléaire.

Au bout de plusieurs heures de marche, la gendarmerie mobile décide de nouveau de freiner la progression des manifestants. Pour ce faire, et tandis que ceux-ci ne représentaient en rien un danger pour eux ou une quelquonque infrastructure, ils tireront au milieu des champs et de la foule des dizaines de grenades assourdissantes qui feront de nombreux blessés, et ce pendant que les gens refluaient. Ces tirs de grenades ont été effectués par des fusils lanceurs de grenades, à des dizaines de mètres de leurs cibles. L’une d’entre elle a touché Robin au pied, lui causant encore actuellement d’atroces douleurs et un futur à jamais modifié. Malgré cela, il ne perd pas espoir et encourage tous les hommes et femmes, en lutte maintenant ou plus tard, à ne pas céder à la fatalité policière et à la peur et à continuer de lutter sur tous les fronts, contre le nucléaire et contre le monde qui va avec.

La grenade aurait pu le tuer, lui ou un autre, si elle avait explosé près de sa tête, comme cela a été le cas pour Rémi Fraisse, mort à Sivens d’une grenade offensive, explosant dans son dos, interdite depuis. Une grenade offensive comportait 100g de TNT. La GLI F4 (détail de la grenade ici), la grenade assourdissante qui a touché Robin et tant d’autres en contient 25g. Quel différence y a t-il, à en juger par les blessures profondes et irréversibles infligées ? Aucune, cela dépend juste de l’endroit où tombe la grenade.

Malgré cette tragique actualité, et tous les mutilés et morts provoqués par les armes de la police, Macron et sa clique viennent de commander pour 22 millions de grenades lacrymogènes et explosives en tout genre, disant « commander l’arsenal nécessaire pour 4 ans de maintien de l’ordre ». Cette annonce, à quelques jour du coup d’envoi d’un nouveau mouvement social d’ampleur contre la casse des acquis sociaux, de la part d’un gouvernement qui sabre les budgets sociaux et accompagne les plus riches, et mutile ses opposants à peine 2 mois après avoir été élu, a un goût amer et dégueulasse.

Afin de ne pas laisser Robin et les autres mutilés seuls face à l’injustice,

Afin de montrer que malgré les armes et les abus des forces de l’ordre, nous serons toujours là, solidaires et determinés à poursuivre nos luttes,

Afin d’exiger l’interdiction de ces grenades semeuses de mort,

Retrouvons-nous ce dimanche 10 septembre à 14h devant la gendarmerie de Bar-le-Duc.

Soyons nombreux, emmenons des pancartes et des banderoles, retrouvons-nous pour soutenir Robin et les autres.

Rien ne nous arrêtera.

Le 12 septembre, tou.te.s à Bar-le-Duc au procès de Jean-Pierre et contre la nouvelle loi travail

Le 12 septembre à Bar-le-Duc aura lieu le procès de Jean-Pierre Simon, poursuivi pour complicité dans la première occupation du Bois Lejuc. Nous serons des centaines à répondre à l’appel de la confédération paysanne en nous rassemblant devant le TGI dès 9h. A midi un repas et des stands sont prévus. Cela sera aussi l’occasion de rejoindre dans l’après-midi le cortège de lutte contre la nouvelle loi travail.

Appel publié par la confédération paysanne:

12.09.2017 Rendez-vous le 12 septembre 2017 à partir de 9h00 devant le tribunal de Bar-le-Duc pour soutenir Jean-Pierre Simon !

Le 12 septembre à Bar-le-Duc, Jean-Pierre SIMON sera jugé pour avoir aidé les opposants au projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure.

Son crime ? Il aurait mis à disposition des opposants son tracteur et sa remorque, ce qui aurait favorisé l’occupation du Bois Lejuc, illégalement accaparé et défriché par l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Nucléaires).

Jean-Pierre avait déjà été durement touché par le projet de Bure, qui avait grandement mis en péril sa ferme. Il a malgré les difficultés sorti la tête de l’eau et continué la lutte ! En séquestrant son tracteur depuis plus d’un an comme « pièce à conviction », la justice veut museler la lutte et empêche Jean-Pierre de travailler.

Les conséquences de la logique court-termiste de la politique énergétique et la production de déchets nucléaires ne doivent pas retomber systématiquement sur les paysans et les territoires ruraux. Jean-Pierre Simon et tous les paysans meusiens et haut-marnais doivent pouvoir faire leur métier !

La Conf’ s’oppose, avec tous ceux qui luttent contre les expropriations et la destruction de foncier agicole, aux grands projets inutiles et à l’accaparement foncier qui bafouent les droits des paysans !

Mobilisons-nous pour le soutenir et défendre les droits des paysans !

RDV le 12 SEPTEMBRE 2017 à 9H00 DEVANT LE TRIBUNAL,
3 PLACE SAINT-PIERRE à BAR-LE-DUC

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On republie ici les analyses fournies pour le procès du 2 mai qui a été reporté:

Paysans, avec le désert nucléaire à étreindre ?

S’il peut être un moyen de faire payer l’occupation, ce procès est surtout une stratégie d’intimidation à l’encontre des habitant.e.s, et des agriculteurs-rices en particulier, qui pourraient vouloir faire barrage à Cigéo. La saisie de l’outil de travail (Jean-Pierre n’a pas revu sa bétaillère depuis plus d’un an), associée aux pressions foncières déjà à l’œuvre depuis des années, sont en effet un bon moyen d’inviter à une certaine modération dans la révolte… Mais c’est aussi pour nous l’occasion de mettre le projecteur sur les magouilles foncières de l’Andra, et de dénoncer haut et fort les chantages odieux dont les agriculteurs sont victimes.

Depuis des années maintenant, par le biais des Safer (sociétés d’aménagement du foncier et d’établissement rural), l’Andra est mise au courant de toute vente de terre ayant lieu dans le secteur, et peut immédiatement se porter acquéreuse au lieu de laisser fonctionner le marché local des installations et des agrandissements. C’est ainsi qu’elle s’est constitué un patrimoine de 2 200 ha (chiffre de 2015) dont seule une petite partie est directement en lien avec ses projets : le reste sert ensuite à des échanges de terre contre d’autres terrains mieux situés, ou est reloué annuellement via un système de baux précaires.

Mais l’Andra n’achète pas à n’importe quel prix : depuis son implantation, elle a sciemment fait monter le prix de l’hectare de 2000€ ! A court terme, c’est une aubaine pour les agriculteurs qui peuvent vendre à très bon prix et obtenir en échange des baux précaires sur d’autres terres pour y continuer leur activité. Mais sur le long terme, c’est un véritable désert qui s’installe car les installations ainsi amputées ne sont plus viables en fin de course, donc plus transmissibles à la génération suivante. Racheter des terres pour se constituer une exploitation viable est presque impossible car le prix est fixé par l’historique des ventes, donc par les magouilles de l’Andra… Restent donc les baux précaires, renouvelés chaque année, mais c’est précisément l’angoisse de leur non-reconduction annuelle qui contraint une partie de la population au silence et à la résignation.

Sur le plan agricole, l’arrivée de l’Andra dans la région n’est au fond que le catalyseur d’une évolution à l’œuvre partout. L’accès à la terre est verrouillé ; les petites exploitations ne sont plus viables et sont démembrées au lieu d’être transmises ; seul un petit nombre de gros exploitants est à terme en mesure d’accaparer toujours plus de terres, tandis que le reste de la paysannerie disparaît. Les nucléocrates qui se vantent d’incarner le renouveau d’une Meuse désindustrialisée et vidée de ses habitants ne font en réalité que susciter et accélérer cette logique mortifère.

Semences et sabotages !

Résistance et affouages !

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Etat des lieux des propriétés foncières de l’Andra en 2015

Brochure d’entretien avec Jean-Pierre

15 Août 2017- En Marche ! Contre le tombeau nucléaire …

Si l’ANDRA ramasse, ce n’est pas une raison pour baisser la garde …

Depuis la chute du Bure de Merlin, l’ANDRA vacille … Retardée par la  résistance des chouettes hiboux du bois Lejuc, les recours juridiques tout azimuts et les mobilisations constantes des opposant.e.s et de leurs complices, elle doit faire face depuis quelques mois à une vraie série noire  :  1/3 des habitant.e.s de Mandres-en-Barrois s’engagent juridiquement pour contester la propriété du bois Lejuc, l’ANDRA se voit obligée d’effectuer des étude d’impact avant tout défrichement ou forage, des archéologues lancent une pétition pour s’opposer à la destruction d’une enceinte néolithique sur le site Bure-Saudron (1) et l’Autorité de Sûreté du Nucléaire (ASN) et l’IRSN (Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire) lui demandent de revoir sa copie, jusqu’à remettre en cause le confinement des colis …  Ce qui explique sûrement que la demande d’autorisation de création du CIGÉO soit repoussée d’un an.

Le colosse au pied d’argile tremble, mais le monde nucléaire et sa clique policière perdurent.

Le 14 août 2016, près de 500 personnes détruisaient collectivement et dans la joie le mur qui ceinturait le bois Lejuc. Un an après cette belle journée, fêtons en masse et en paillettes la défaite à venir du nucléaire! Montrons par notre nombre que nous sommes toujours aussi déterminé.e.s (à en finir) et que nous serons présent.e.s pour empêcher les travaux!

Au programme :

Lundi 14journée dans le bois Lejuc : ballades et jeux , repas prix libre servi dans la forêt –  Soirée au coin du feu avec lectures, camping dans le coin ( prendre tentes, duvets, …)

Mardi 1514h départ de manif de Bure – repas et musique en soirée

(1) pétition des archéologues

Biggy Samourai en concert à la gare ce dimanche !

Dans le cadre de leur tournée intergalactique de concert pour apporter la parole prophétique de glace au chocolat, les Biggy Samourai débarquent ce dimanche à l’ancienne gare de Luméville en Ormois ! Venez nombreux ouvrir votre 5ème oeil en musique ! À partir de 19h bar à prix libre, 21h le concert.

« stupéfiant »  –le hibou vengeur

« la meilleure manière d’occuper son 23 juillet. » –la gazette de Saudron

« on ne verra jamais un truc qui Irradie autant à bure! » P-M. A, critique d’art

Rencontre & projection de film.

Ce jeudi 14 juillet à partir de 19h à la maison de résistance à Bure, on organise un apéro et une projection du film « Une minute de Silence ».

Le film parle de la lutte de mineurs lorrains sur leur lieu de travail pendant les grandes grèves de décembre 1995. On y suit deux jeunes tiraillés entre la vie de petits délinquants et celle d’ouvriers syndicalistes. Un très bon film sur les luttes passées dans la région.

La bande-annonce est visible ici :

http://www.commeaucinema.com/bandes-annonces/une-minute-de-silence,5670

Retrouvons-nous autour d’un verre pour parler de tout ça !

Ça sera aussi l’occasion de discuter des derniers événements survenus dans le coin dans le cadre de la lutte de la lutte contre cigéo et l’andra.

N’oubliez-pas, vous pouvez à tout moment passer à maison de résistance à Bure, ou dans le bois Le Juc pour nous rencontrer 🙂

A bientôt !