Action

Le 2 mai, tou.te.s à Bar-le-Duc

Le 2 mai à Bar-le-Duc aura lieu le procès de Jean-Pierre Simon, poursuivi pour complicité dans la première occupation du Bois Lejuc. Nous serons des centaines à répondre à l’appel de la confédération paysanne en nous rassemblant devant le TGI dès 9h.

Bois Lejuc, dix mois oui !

19 juin – 19 avril : 10 mois aujourd’hui que le Bois Lejuc est occupé ! Occupant.e.s résolu.e.s des lieux, ou plutôt casanier.e.s à BZL, nous avons tou.te.s appris, chacun.e à notre rythme, à connaître et aimer la forêt communale de Mandres-en-Barrois. Nous en connaissons les sentiers et les clairières, les zones déjà détruites et celles menacées, celles qui sont stratégiques pour une cabane, pour une barricade, pour une entrée discrète, pour un repli sûr… Nous l’avons connue en été, en automne, en hiver (déter’!) et au printemps. Nous avons vu le lieu changer, nous avons vu les bourgeons éclater jour après jour et les parterres de primevères s’étendre.

En prêtant une telle attention au Bois Lejuc, en nourrissant jour après jour un peu plus le désir de le protéger des ravages de l’industrie nucléaire, nous avons appris beaucoup nous aussi, et notre détermination à enterrer Cigéo est plus grande que jamais.

Les ondes de choc judiciaires de la première occupation

S’il y a une chose que l’on apprend en luttant pour une forêt, c’est que les arbres changent plus vite que le papier : les charmes ont eu beau perdre et retrouver leurs feuilles, l’institution judiciaire, elle, mâche et digère encore et toujours le même épisode. L’actualité parfois brûlante, l’attaque de l’écothèque en février 2017 et maintenant le début des travaux sur la voie ferrée, ne doivent pas nous faire oublier que certaines suites judiciaires de la première occupation (juin – juillet 2016) sont encore devant nous : nous vivons aujourd’hui les remous de l’expulsion du 7 juillet. Il y a moins d’un mois, nous parlions du cas de Florent, interdit de Meuse a cette occasion, et qui a choisi de transgresser publiquement sa peine. Le 2 mai à Bar-le-Duc aura lieu le procès de Jean-Pierre Simon, agriculteur céréalier en lutte contre Cigéo : l’Andra lui reproche d’avoir soutenu la première occupation du Bois en mettant son tracteur et sa bétaillère à disposition des opposant.e.s.

Soutien à l’occupation, vraiment ? Mais occupation de quoi, appartenant à qui ? Le 28 février 2017, la justice a rendu caduque l’acte administratif qui avait permis l’échange du terrain entre la commune de Mandres et l’Andra. Ce coup de tonnerre juridique ébranle en cascade toutes les procédures de l’Andra : comment pourraient-ils faire expulser Sven d’un lieu qui ne leur appartient pas ? Quant à Jean-Pierre… Si la forêt n’a jamais été à l’agence, qu’a-t-il fait de plus que de mettre son tracteur en lisière d’un bois communal ? Non seulement rien de répréhensible, mais même quelque chose de tout à fait louable : empêcher une entreprise de détruire illégalement la forêt des habitant.e.s de Mandres ! Le condamner dans ces circonstances serait décidément un très mauvais signal quant à la l’indépendance de la justice vis-à-vis de l’industrie nucléaire. Pourtant, parce que ce premier acte de l’ « été d’urgence » a redonné une formidable impulsion à la lutte contre Cigéo, on peut craindre que les autorités aient à cœur de le faire payer chèrement à la seule personne qu’ils ont sous la main…

(suite…)

A Bure, nous ne nous laisserons pas interdire de territoire

Suite à l’expulsion mouvementée du Bois Lejuc en Juillet 2016, Florent avait été condamné, outre ses six mois de sursis, à deux ans d’interdiction de territoire. Ce lundi 27 mars, pour enrayer la mécanique de la répression, il transgresse publiquement la contrainte en franchissant symboliquement la frontière Haute-Marne – Meuse. Nous publions ici sa déclaration, suivie de quelques réflexions.

Ces derniers jours à Bure, un verrou a sauté. Celui de la rage contenue et de la résignation. La manifestation du 18 février a vu tou.te.s les opposant.e.s à Cigéo se rendre ensemble aux grilles de l’ANDRA et les renverser. Même si encore de nombreuses années de luttes nous attendent, nous sommes déterminé.e.s. Le moment me parait venu d’assumer publiquement ma décision de me soustraire à mon interdiction de territoire.

En effet, interpellé le 7 juillet dernier lors de l’expulsion du bois Lejuc, j’ai été condamné en septembre à 6 mois de prison avec sursis et 2 ans d’interdiction d’apparaître dans le département de la Meuse. Ne voulant pas donner corps à la répression, j’ai continué d’aller et venir à Bure et ses environs comme bon me semblait, et de renforcer les liens avec mes copains et mes copines de lutte. Si quelques photos pixelisées doivent dormir dans quelque service de renseignement, les gendarmes ne m’ont pas remis la main dessus.

Si aujourd’hui je me positionne publiquement, c’est pour garder l’initiative et ne pas rester à la merci du premier contrôle routier venu. C’est pour dénoncer et combattre, ici comme ailleurs, une arme répressive qui se systématise et qui repose sur l’intimidation. Je veux ainsi dire aux autorités : « Nous n’avons plus peur. Libre à vous de vous enfermer dans votre course en avant répressive. Je vous laisse penser que votre désert nucléaire se construira à coup d’interdictions de territoire. Nous continuerons à lutter !”

Parce que si le projet Cigéo se réalise, nous serons tou.te.s à terme interdit.e.s de territoire, soyons solidaires et dénonçons la répression.

Tou.te.s interdit.e.s de territoire ? C’est peut-être effectivement ce qui nous guette dans une Meuse que les autorités nucléaires promettent à des millénaires de radioactivité. Car si l’Andra est venue chargée de promesses de croissance et d’emplois pour mieux faire accepter l’inacceptable dans une région déjà désertifiée, la réalité de sa présence est tout autre. Qui voudra vivre dans un territoire accaparé, années après années, par l’agence (plus de 3000 ha en 2015) ? Qui voudra vivre entouré de projets nucléaires (le stockage Cigéo à Bure, l’usine « Bison » à Gudmont, la blanchisserie à Joinville…) ? Cultiver une terre souillée par des colis radioactifs à vie longue ? Subir chaque nuit les envahissantes lumières du laboratoire ?

Plus de 1600 interdictions de territoire en 2015

C’est bel et bien d’une lutte de territoire qu’il s’agit, une lutte dans, par, et pour un territoire : en interdisant Florent de Meuse, le tribunal ne s’y est pas trompé. Face à la logique mortifère d’invasion et d’aménagement que met en place l’Andra, nous voyons au contraire une Meuse vivante et tissée de solidarités. Nous avons fait le choix de l’habiter, d’y construire nos cabanes et d’y retaper nos maisons. En un mot, nous nous projetons gaiement dans le futur dont on aimerait nous chasser. Et comme partout où il y a résistance, il y a répression. Le 18 février des centaines de grenades (lacrymogènes, assourdissantes et de désencerclement) ont été tirées par la police, deux personnes ont été blessées, deux autres interpellées. Pourtant Bure n’a pas connu son opération César comme Notre-Dame-des-Landes, Bure ne connaît pas la violence et l’humiliation quotidienne des banlieues. Nous sommes une goutte de plus dans un océan de colère.

Il est chaque jour plus difficile de nier cette répression généralisée. La criminalisation des opposant.e.s à la Loi Travail et la violence (physique, administrative et judiciaire) à laquelle ils et elles ont fait face ne le permet plus. Parmi l’ensemble des dispositifs de contrôle dirigés ces dernières années contre les militant.e.s, le pouvoir semble affectionner tout particulièrement les plus insidieux : ceux qui font de nous nos propres gardiens et nous obligent à restreindre notre propre liberté. Lors de la COP 21, 26 militant.e.s avaient été assigné.e.s préventivement à résidence et les interdictions de manifester pleuvent désormais avant chaque rassemblement d’ampleur : la marche pour la justice et la dignité du 19 mars n’a pas fait exception à la règle. Quant aux interdictions de territoire comme celle dont Florent a fait l’objet, la justice en a prononcé plus de 1600 en 2015 ! Cette mesure, longtemps utilisée pour éloigner les agresseurs des victimes (notamment dans le cas de violences sexuelles), devient ainsi l’un des moyens de contrôle politique les plus prisés par la police et les tribunaux.

L’état d’urgence, sous le régime duquel nous vivons depuis le 14 novembre 2015, a abattu certaines délimitations entre mesures administratives et mesures judiciaires. En moins d’un an et demi, ce qui n’était il y a peu qu’un scenario catastrophe (« et si le FN était élu et déclarait l’état d’urgence… ? ») est devenu une réalité quotidienne : on peut être puni en France préventivement et administrativement pour ce que l’on est (un militant politique), et pas seulement par un tribunal, postérieurement à une infraction supposée. Ainsi s’accélère le basculement d’un état de droit (fût-il bourgeois) à un état policier. Pour autant, critiquer l’état d’urgence ne suffit pas. Avant lui, un rapport parlementaire proposait déjà de mettre en place des interdictions administratives de manifester. Après lui, nous voyons dès aujourd’hui ce qui se profile à l’horizon : de loi sécuritaire en loi sécuritaire, l’inscription dans le droit commun de l’ensemble des dispositions de l’état d’urgence, jusqu’à le rendre superflu.

Toutes les frontières sont à franchir !

Dans ce contexte, passer la frontière entre la Haute-Marne et la Meuse alors qu’on est interdit de territoire, c’est d’abord refuser à cet état policier le droit de décider qui est légal ou illégal, où et pour combien de temps. Car les procédures administratives ou judiciaires restreignant la circulation ne sont pas seulement le lot des militant.e.s politiques : elles sont également un moyen de faire peser la menace répressive sur les migrant.e.s et de continuer à faire exister en nous-même les frontières.

La création de l’Espace Schengen promettait l’ouverture des frontières européennes et la libre circulation des individus en son sein. Mais si les frontières ont été dématérialisées, ce sont désormais des frontières administratives et policières qui les remplacent. Celles et ceux qui parviennent à les franchir se retrouvent une fois ici criminalisé.e.s et soumis.e.s à ces mêmes dispositifs de contrainte. Ainsi la procédure européenne dite « Dublin III » nie totalement les choix, les envies et besoins de l’individu qui, au hasard d’un contrôle pendant son voyage, se voit obligé de demander l’asile dans un pays où il ne faisait que transiter. Cette assignation à un territoire que l’on n’a pas choisi est en soi une violence : on ne se projette pas dans tel ou tel endroit par hasard ; on y rejoint souvent des ami.e.s, de la famille qui pourra nous venir en aide, on a une histoire avec le pays, des affects, des projections.

La vie de celles et ceux qu’on prive d’un territoire et/ou à qui on en assigne un est déjà marquée par l’interdiction d’accéder à des droits essentiels : interdiction de travailler, difficultés ou impossibilité d’accès à la formation, notamment pour l’apprentissage de la langue du pays. La rétention administrative de migrant.e.s dans des centres (48 000 personnes en 2015) et leur assignation à résidence (2274 en 2014) vont encore plus loin en réduisant le champ des possibles à néant pour l’individu. Sa vie est alors définie par son statut, rythmée par les impératifs judiciaires et par les mêmes déplacements répétés jour après jour  : le quotidien devient la prison toute entière.

La fabrique de l’isolement

Franchir la frontière et transgresser la contrainte, c’est donc aussi se libérer d’un emprisonnement psychologique, d’un conditionnement à l’auto-flicage. L’interdiction de territoire n’est pas une abstraction juridique. Elle marque le corps parce qu’elle amène les interdit.e.s à intérioriser en eux la frontière. En s’interrogeant constamment sur les lieux où il est possible d’aller, en s’inquiétant en permanence des contrôles de flics sur les routes, l’interdit.e doit devenir son propre geôlier. Tout comme dans le reste de la société, la « personnalisation des peines » pousse à l’hyper-responsabilisation de l’individu : je ne suis libre que de me contrôler… Il ne s’agit donc jamais pour l’État que de réprimer, de freiner, de bloquer, de neutraliser, mais aussi de nous fabriquer en tant qu’individus responsables : responsables de gérer, de mesurer, de contrôler nos propres déplacements… On sort des espaces disciplinaires de la prison, mais pour mieux construire des murs et des barbelés dans les têtes.

Lorsqu’un.e militant.e, pour parler du cas de Florent, est frappé.e d’interdiction de territoire, pour quelques semaines, mois ou années, c’est toute sa vie qui est chamboulée. Pour rendre l’individu transparent au pouvoir, il faut le priver des liens grâce auxquels il trouvait sa valeur, le priver des ami.e.s avec lesquel.le.s il ou elle vivait. Pour neutraliser : isoler. Dans l’imaginaire capitaliste, l’individu bien adapté est atomisé et surtout mobile, détaché de tout ancrage pour pouvoir mieux se livrer au flux de la marchandise, de l’information, de la communication, du tourisme : tu es interdit.e de Meuse ? Ce n’est pas grave, va sur la côte d’Azur… Le personnel judiciaire ou administratif chargé d’ « accompagner » les interdit.e.s veille également à ce qu’il ou elle devienne un.e bon.ne travailleur-euse et un.e bon.ne consommateur-rice.

Rappelons enfin que l’interdit.e ne l’est pas que du village ou de la zone restreinte où il militait, mais bien de tout un territoire, d’un département. Le message est clair : cet individu est présenté comme une menace pour toute la population, alors même que son « délit » était directement dirigé contre des institutions politiques ou économiques. Ainsi se construit le climat sécuritaire que nous connaissons : celui ou celle qui désobéit devient l’ « autre », qui fait peur et qu’on éloigne pour s’en protéger.

Refuser de suivre ce dispositif, comme le fait notre copain de Bure, c’est refuser de se retrouver seul.e, c’est refuser de devenir ce qu’ils voudraient que nous devenions tou.te.s. Et parce que ces gestes prennent d’autant mieux leur sens lorsqu’ils sont massifs, nous appelons tou.te.s les interdit.e.s de territoire à chercher du soutien pour initier à terme un mouvement collectif de refus.

Des chouettes hiboux libres et solidaires

Une brochure d’entretien avec Florent (alias Eric) sur les événements de l’été et la répression subie :

Une Interview de Florent sur Reporterre

Un entretien sur mediapart

La revue de presse Burestop et le communiqué de soutien des associations

Le communiqué de soutien de NDDL

 

Quelques photos de l’action :

Du 14 au 18 février, déclare ta flamme à l’ANDRA !

Elle nous a fait aimer la Meuse,

Sans elle nous ne serions pas là.

Après avoir abattu les murs qui nous séparaient

Osons déclarer notre flamme à l’Andra… 

Selon l’intensité des sentiments que tu lui portes,

Prépare-lui une belle surprise pour la Saint-Valentin.

 

Contre mauvaise fortune, bom(be) coeur ! Lundi 23 janvier, l’ANDRA, l’agence d’enfouissement de déchets nucléaires nous a fait de fougueuses avances en revenant dans le Bois Lejuc avec ses machines et vigiles, sous escorte gendarmesque. Devant tant d’empressement, nous avons voulu lui faire une petite surprise pour la St Valentin …

Du 14 au 18 février, nous appelons tou.te.s celles et ceux qui voudraient déclarer leur flamme à l’ANDRA, à organiser à Bure et partout ailleurs des actions de soutien aux occupant-es et contre le projet CIGÉO.

 Vous pouvez appeler la préfecture au 03.29.77.55.55 ou l’ANDRA au 01.46.11.80.00 pour déclamer un poème d’amour à CIGÉO*, ou leur écrire à Centre Haute-Marne, 55290 Bure. Déployez des banderoles sur vos lieux de lutte et manifs, prenez des photos de vos actions et envoyez nous tout ça sur burelutte@riseup.net qu’on puisse publier un beau carnet de nos élans. Nous faisons confiance à vos imaginations débridées, faites nous plaisir, surprenez-les !

 Le mardi 14 février nous ouvrons le bal à 20h, après tablée et vin chaud, avec une marche aux flambeaux vers l’ANDRA depuis Bure ! Venez avec vos lanternes, lampions, torches et loupiottes, que la chaleur de nos flammes réchauffe les froides soirées de la Meuse et chatouille les nucléocrates terrés dans les souterrains, derrière les grilles de leur triste laboratoire.

 With love & radicality,

Les Chouettes Hiboux ardents de Bure

 

  • Tract :

Tract A5 x 2
Tract A4

  • Affiche :

 

Qu’ils nous expulsent ou pas, on sera dans le bois !

    À cette saison où les nuits s’étendent langoureusement, offrant aux claires étoiles la scène de leurs illuminations, l’ennemi rôde encore ; croit-il la forêt enfin éteinte et vulnérable ? Il s’avance à pas lourds sur le béton dur des tribunaux, il s’avance escorté de ses soldats de plombs, violant sans remords les doux rêves d’harmonie des arbres endormis. Lui, délirant, rêve d’apocalypse, de troncs broyés et de grands puits crevant les entrailles de la terre, vomissant des déchets qui jamais – au fond il le sait – ne sauront sagement rester tapis sous son déni. Mais chouettes et hiboux guettent !

L’ANDRA nous pense-t-elle engourdi-e-s ? Nous n’avons pas volé vers les contrées chaudes du sud mais vers les fraîches et vigoureuses cimes d’où nous la surveillons de plus belle !

Le 18 FÉVRIER, qu’ils nous aient expulsé-e-s ou non, montrons que nous ne sommes pas de fébriles brindilles qui s’éteignent au premier souffle, mais un grand brasier brûlant et déterminé ! Rejoignons nous par centaines à Bure pour une grande manifestation en direction du bois Lejuc, moufles et cagoules pour le froid et musique et bombes de couleur pour la joie. Que nous soyons force de réoccupation ou d’occupation, déjà venu-e-s ou primo arrivant-e-s, soyons présent-e-s et imposons aux nucléocrates notre tempo !

  • Durant la journée, des sessions d’apprentissage de grimpe seront organisées, des cabanes et barricades vont encore fleurir un peu partout au cours de chantiers collectifs – on entend même chuchoter des projets fous de châteaux fort et de tyroliennes, qui sait ? N’hésitez pas à amener des matériaux et toutes vos idées*. Nous vous invitons aussi à cadencer la lutte en apportant vos instruments de musique et de jongle !
  • Dans la soirée, arts de rue, vin chaud et concerts sont attendus en forêt. Si jamais elle est inaccessible, d’autres lieux sont prévus.

Des couchages avant et après la mobilisation sont possibles dans nos Maisons, dans les cabanes du bois, et dans des tentes que nous aménagerons pour les isoler de l’humidité et du froid. Prévoyez tout de même des vêtements et duvets aussi chauds que possible. [PLUS D’INFOS PRATIQUES ET PROGRAMME DÉTAILLÉ TRÈS BIENTÔT SUR LE SITE]

 * Les collectifs ou groupes auto-gérés peuvent s’adresser à sauvonslaforet@riseup.net pour annoncer leurs projets de construction.

Résistance et affouages !
ANDRA dégage !

Les Chouettes Hiboux de Bure

Pour tous renseignements : www.vmc.camp – sauvonslaforet@riseup.net – 03.29.45.41.77
Contact presse : 07.53.54.07.31 – automedia.bure@riseup.net

Ressources :

Les tracts en A5 recto-verso :

Tract orangeTract orange-vert , Tract orange dégradé

Les affiches en A3 :

Affiche orange , Affiche orange-vert , Affiche orange dégradé

Les affiches en A2 :

Affiche orange , Affiche orange-vert , Affiche orange dégradé

Week-end du 17-18 : fête du solstice d’hiver en forêt

solstice-dhiver-afficheDeutsch: https://linksunten.indymedia.org/de/node/198938

A Bure, après un été où elle a été mise en échec, l’Andra repasse à l’attaque pour implanter son projet de poubelle nucléaire. Elle utilise le prétexte d’un reboisement sur des parcelles qu’elle a saccagées pour revenir dans la forêt et s’acheter une conscience écolo. Une véritable hypocrisie : nous savons qu’à terme le bois sera de nouveau défriché pour laisser place à la zone des puits de ventilation des déchets.

Sur le terrain, la pression augmente : les vigiles rodent en lisière, les gendarmes approchent les barricades. L’Andra se met en règle sur le plan juridique pour rendre possible une expulsion. Le 15 décembre se tiendra une audience au tribunal qui risque d’accélérer la reprise des travaux.

Face aux menaces, les hiboux restent sur le qui vive et appellent tou.te.s leurs ami.e.s à un rassemblement festif dans la forêt, le week-end du 17 décembre.

Solstice d’hiver, solstice déter’ !

 

Nous invitons tous nos soutiens à une marche forestière contre la mascarade du greenwashing, samedi 17 à 14h, au départ de la vigie sud : nous irons planter une haie d’arbres morts pour rappeler l’absurdité de leur reboisement.

Dès 10h30, un accueil sera organisé en forêt pour celles et ceux qui voudraient aider aux chantiers collectifs. La soirée se poursuivra en musique et au coin du feu, avec la crémaillère des cabanes. Des couchages en forêt sont prévus, ainsi qu’à la Maison de la Résistance.

Le froid tombe sur l’occupation et il est urgent pour nous de retrouver la chaleur des liens qui se sont tissés cet été, pour clouer la première planche d’un hiver déterminé.

Programme

Samedi 17

  • 10h30 : début de l’accueil à la forêt (vigie sud), petit dej’, possibilité de départ depuis la Maison de la Résistance, lancement des chantiers
  • 13h : pique nique tiré du sac en forêt
  • 14h : départ de vigie sud vers la zone reboisée au nord (vers Ribeaucourt)
  • 17h : retour au sud de la forêt, feu de camp, chansons, musique et apéro
  • Nuit en forêt pour les volontaires ; couchages disponibles à la Maison

Dimanche 18 : réunion des habitant.e.s et occupant.e.s, suite des chantiers. Et comme tous les dimanche : vin chaud en forêt et initiations à la grimpe

Pour diffuser l’appel

Jeudi 1er décembre – La fête de l’éco-enfouissemement continue!

La contre-attaque médiatique de l’ANDRA se poursuit avec la régularité d’un métronome. Après le début de « reboisement » du bois Lejuc le 30 novembre : une réunion de concertation pour « les milieux naturels et la biodiversité » le 1er décembre. Eteindront-ils enfin demain les hideuses lumières de leur laboratoire pour être plus éco-citoyens? On ne peut que le souhaiter.

En attendant, heureusement, des hibous veillent…

 

Opération « haie d’honneur » pour la consultation – étape 1 !

photo3Des nouvelles fraîches de la biodiversité à Bure ! On a signalé ce matin dans l’écosystème meusien la présence de quelques hibous forts déçus de ne pas avoir été invités à une « concertation » organisée par l’ANDRA avec les « acteurs du territoire » en vue de l’étude d’impact globale de la poubelle nucléaire. C’est dommage, ils avaient pourtant quelques idées sur la question…

C’est donc pour réparer cette injustice qu’un défilé bariolé s’est mis en route à 13h40 vers la salle des fêtes de Bure, puis vers l’espace technologique du labo, où des nucléocrates à court d’idées retorses avaient déplacé leur réunion en catimini. Le cortège arrive malgré tout assez tôt à destination pour accueillir les participants et leur rappeler en musique avec qui ils allaient se « concerter ». Leur tract précisait : « les prétendues consultations ne sont qu’un autre des rouages d’une stratégie de communication à grande échelle. Comme pour le débat public de 2013, tout est ficelé d’avance. »photo2

 

Opération « haie d’horreur » pour le greenwashing – étape 1bis !

Après la consultation, la fête de l’éco-enfouissement se poursuit au nord du bois Lejuc. Comme hier, le tracteur, flanqué de quelques gendarmes, d’Emmanuel Hance et de ses vigiles, trace son sillon infernal. La scène est surréaliste : à quelques centimètres des souches des arbres abattus quelques mois plus tôt, on prépare la plantations de quelques dérisoires arbrissimg_20161201_145747eaux. Pourtant, nul besoin de préciser que, si rien n’est fait, c’est une portion encore plus grande du bois qui sera de nouveau rasée pour construire la zone des puits de ventilation. Mais peut-être que, là encore, on assistera au spectacle absurde d’un tracteur creusant des sillons sur un désert pour y replanter quelques arbrisseaux : c’est ça l’esprit de la réversibilité façon Cigéo.

 

Face à cette absurdité, une évidence s’empare des hibous : une haie d’arbre morts, une « haie d’horreur » pour une mascarade de reboisement, une rangée de branches sans vie pour rappeler que l’Andra a déjà massacré le bois et le massacrera encore. L’insolence de ce greenwashing vire au sinistre, mais les hibous choisissent encore une fois la dérision : c’est encore en musique et dans la joie de lutter ensemble que se déroule cette parodie de reboisement. L’esprit de l’été revient sur les hibous.

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La future zone des puits (selon eux), largement défrichée…

 

Vite, l’étape 2 pour un hiver déter’ !

Devant nous, encore au moins 12 jours de pépiniériste reboisant ce qui a été déboisé pour mieux redéboiser plus tard, encore des réunions de concertation fantoches, et bientôt l’anniversaire de Sven Lindstroem dans la forêt. Il y aura l’étape 2, et les autres suivront. L’hiver s’annonce déter’ mais on a besoin de monde!

On ne nous éco-enfouira pas.

On ne nous atomisera jamais.

 

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Les pancartes présentées devant l’entrée de l’ANDRA aux participants à la réunion de concertation :

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Mercredi 30 novembre – La fête de l’éco-enfouissement a commencé !

Mercredi 30 novembre après-midi, l’Andra, Hance, ses vigiles et le petit prince Dubois, sont venus dans le bois, pas pour nous serrer la pince. Ni pour poursuivre des travaux de déboisements, ou même de sondages géotechniques. Non : pour faire des travaux de « reboisement ».

Car il est clair que l’agence agit maintenant « dans les clous ». C’en est fini des attitudes m’as-tu-vu de cet été, à coups de défrichements illégaux, de coups de lattes des vigiles, de militarisation énorme du territoire. Qu’on se le tienne pour le dit, l’Andra et la « justice », ça fait un !

Donc, ce fameux reboisement permet à l’Andra de remplir ses obligations vis-à-vis des tribunaux, conformément à la décision du TGI du 1er août enjoignant l’Andra à obtenir l’autorisation de défrichement dans un délai de 6 mois, ou remettre en état les zones défrichées. L’agence est en cours pour l’autorisation. Et là, elle commence donc à reboiser….pour mieux pouvoir revenir complètement dans la forêt sous peu et continuer ses travaux dégueus.

À 14h30 donc, à l’entrée nord du bois Lejuc (accès Ribeaucourt), Hance, flanqué de 3 vigiles est arrivé – après que deux véhicules de flics sont venus vérifier le terrain un peu plus tôt, certains posant tranquillement en treillis militaire, boucliers etc. De quoi reposer une ambiance très sympathique. Les cerbères attendent, sans que le beau soleil d’hiver semblent aller plus loin qu’effleurer leur crâne sans y faire rentrer de lumière. Pendant ce temps-là, trois véhicules de gendarme mettent un coup de pression à l’entrée sud.

À 16h, l’objet de l’attente paraît : un tracteur, flanqué à nouveau d’un pick-up de vigiles. La machine est munie d’une roue dentée qui peut creuser des sillons.

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Un reboisement tout en douceur.

  De 16h à 17h30, le tracteur, vaguement protégé par les vigiles, va tracer 2 sillons de 15-20 cm sur environ 100 m, sous la direction de Emmanuel Hance, qui, quand il ne pousse pas les agriculteurs à bout ou au cancer pour récupérer leurs terres, ou quand sa maison n’est pas crottée, endosse volontiers le rôle de chef de chantier. La roue trace ses sillons, en passant proche de quelques souches. Drôle de manière de reboiser.

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Emmanuel Hance, aux « manettes » du reboisement.

À 16h45, 4 véhicules de gendarmerie débarquent, avec le commandant Dubois à leur tête. Le tableau de famille était ainsi complet. On se croirait ramené 3 mois et demi en arrière, avec vingt degrés et 4 heure de jours en moins.

Une dizaine de hiboux du bois étaient là pour observer et prendre acte de leur retour. À 17h45 les véhicules repartent dans la nuit tombante.

Le même manège est, a priori, censé se répéter pendant les 15 jours. Le 15 décembre une des audiences de l’appel de l’Andra sur le jugement du 1er août aura lieu. Les coups de pression et les patrouilles de flics risquent de se renforcer encore. Tout ça pour nous mettre à bout et expulser ensuite la forêt tranquillement ?

Ça ne se passera pas comme ça ! Même en hiver, les hiboux restent déters !

Avec l’Andra, la novlangue devient réalité : la destruction de la forêt, c’est son reboisement !

Les prochaines dates de la fête de l’éco-enfouissement :

– Tous les jours à venir, en lisière du bois, surveillance et présence auprès de leurs travaux en lisière.

Jeudi 1er décembre, à 14h, salle des fêtes de Bure, « haie d’honneur » pour la réunion d’enfumage « Ateliers biodiversité et milieux naturels ».

Vendredi 2 décembre à 19h, assemblée stratégique autour de la forêt à la Maison de résistance à la poubelle nucléaire.

1er décembre à Bure – Fête de l’éco-enfouissement !

Le 1er décembre à Bure : Fête de l’éco-enfouissement

Rendez-vous à 13h50 devant la salle des fêtes de Bure pour accueillir comme il se doit la magnifique « concertation pour l’étude d’impact » avec moult naturalistes et autres experts ès environnement !

Cigéo : une démarche à haute qualité environnementale

Des associations locales de protection de la nature ont été récemment invitées à une première réunion organisée par l’Andra qui fait mine de se préoccuper des « Milieux naturels et de la Biodiversité ». Et les nucléocrates n’ont pas froid aux yeux car ils ont par exemple convié des associations opposées à l’enfouissement nucléaire ou ayant porté le recours contre le défrichement dans le Bois Lejuc.

La première réunion sera justement consacrée à cette forêt communale extorquée aux habitant-e-s de Mandres. Puis, après l’avoir défrichée et expulsé ses occupant-e-s, creusé, remblayé, érigé un mur en béton de 2 m de haut, c’est maintenant que l’Andra s’inquiète des impacts de ses travaux !

Rappelons que lorsque que nous avons voulu prospecter le bois de Mandres le 23 juillet dernier, nos camarades « moins naturalistes » que nous avaient été empêché-e-s d’entrer dans la forêt. Et le groupe qui y a été autorisé s’était vu imposer un trajet assez précis en même temps  qu’une escorte de gardes mobiles (gendarmes en armure et armés).

Il s’agit encore une fois pour l’Andra de rendre Cigéo acceptable aux populations :
– en saucissonnant le projet en tranches pour poser seule le cadre des débats, éviter les questions fâcheuses (par exemple les risques liés aux transports et à l’entreposage des déchets radioactifs avant enfouissement) et rendre plus difficile l’arrêt du processus une fois que plusieurs phases sont réalisées (comme dans le cas de Syndièse).
– en lâchant un peu de lest face aux réserves des structures officiellement représentantes de la protection de la nature en faisant des concessions (par exemple des mesures compensatoires comme pour les lignes grandes vitesse ou à Notre-Dame-des-Landes) et sans remettre en cause la totalité du projet. Ca permet de présenter le projet comme soumis à débat et de lui donner une caution verte et démocratique.

Comme pour le débat public de 2013, tout est ficelé d’avance et les structures qui participeront aux réunions « Milieux naturels et la
Biodiversité » de l’Andra ne peuvent que cautionner Cigéo.

Notre colère n’est pas réversible ! Boycottons et empêchons la tenue de ces réunions !

Des Naturalistes en Lutte contre Cigéo et son monde

La première réunion de l’Atelier « Milieux naturels et Biodiversité » aura lieu le jeudi 1er décembre à la salle des fêtes de Bure de 14h à 17h30. Venons nombreux-euses pour pour leur faire une « haie d’honneur » !

LA TENSION MONTE, les bleus ouvrent le jeu : appel à renforts ! Le 13 du 12 anniv’ déter !

MISE À JOUR 29/11 :

Ce matin l’équipe bleue a ouvert les hostilités.

Après la décision du 24, la police essaie par tous les moyens de pénétrer dans le bois. Elle utilise tantôt l’excuse d’un « reboisement », tantôt celle de flics en civil qui viennent se balader avec leurs « familles » le dimanche après-midi. Aujourd’hui, ils sont venus trois fois à la barricade Sud, entre 6h30 et 8h. Ils ont même tenté de prendre cette barricade*. Il est évident qu’ils testent nos réactions, essaient de nous épuiser, et préparent leur prochaine venue.

Puisque l’équipe bleue a entamé la partie, venez jouer côté forêt ! Nous avons un besoin urgent de renforts. Alors que Sven, premier squatteur officiel du bois Lejuc, fête son anniversaire le 13/12 des trouble-fête commencent déjà à se pointer à sa porte. Nous invitons dès à présent tou-te-s nos ami-e-s à venir veiller et garder loin de la forêt les reflets de bleu!

« Venez avec vos bières et vos copains! », rappelle Sven

PS : Pendant que nous défendons notre planète ici, au nom du profit elle est agressée de partout : ainsi, d’autres combattent ailleurs. Nous voulons faire part de notre amour, notre rage et notre solidarité à celles et ceux qui font face à une brutale répression  à Standing Rock, Dakota du Nord — même combat!

* Heureusement on en a plein. Venez les défendre avec nous !

Communication forêt du 25/11 :

Vous savez bien comment vont ces occupations la plupart du temps : les méchant-es commencent à détruire l’environnement, les gentil-les interviennent, et à fin les méchant-es reçoivent un papier les autorisant à démarrer les bulldozers encore une fois. C’est pour ça qu’on a besoin de vous. Que vous veniez. Ici. Pour résister.

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«Quelques personnes ont réoccupé la forêt il y a deux mois. Pour les soutenir j’ai décidé de me joindre à eux et j’ai officiellement squatté l’endroit. J’ai changé mon domicile pour la forêt, il y a une boîte aux lettres et tout le reste, et je suis résidant officiel du bois Lejuc. J’espère faire en sorte de rendre la destruction du bois un peu plus difficile à ces pourris de l’Andra!» dit Sven Lindstrom, premier squatteur officiel de la forêt. Pour d’évidentes raisons, il a son mot à dire dans cet appel.

«Pour rendre les choses encore plus difficile pour l’Andra, j’ai décidé de faire ma fête d’anniversaire ici, à l’occupation de la forêt. Mon anniversaire est le 13 décembre, et bien sûr la soirée est à thème. Et comme il semblerait qu’on doive s’attendre à des trouble-fêtes en bleu, je pense commencer à le fêter au plus tôt. Venez donc, «bring your own beer» et tous vos ami-es!»

Le 1 août, le monstre nucléaire qu’est l’Andra a reçu l’ordre du tribunal d’arrêter le défrichement et la construction du mur d’enceinte commencés sans autorisation. Aujourd’hui 24 novembre, l’autorité l’environnementale a décidé que l‘Andra est libre de continuer sans avoir à faire d’étude d’impact environnemental. Il lui faut simplement obtenir une autorisation de défrichement qui pourrait lui être accordée très rapidement. Ils pourraient ainsi continuer des travaux préparatoires de CIGEO. Donc la prochaine fois qu’ils viennent avec leurs flics et leurs bulldozers : ils viennent pour détruire.

Une nouvelle audience concernant la forêt se tiendra le 15 décembre. S’ils jouent dans les règles, ils attendront cette date, peutêtre même que le répit tiendra jusqu’en janvier. Mais s’ils en decident autrement, l’expulsion peut avoir lieu n’importe quand. Donc ceci est un appel urgent à nous rejoindre pour s’y préparer et faire face.

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Pour soutenir Sven, des gens ont mis à disposition de quoi se loger, de la nourriture et des matériaux de construction pour celles et ceux qui voudraient passer ou se balader dans la forêt. Si vous ne pouvez pas venir, organisez vos actions décentralisées. Vous pouvez aussi envoyer une carte postale à Sven à ladresse suivante : Sven Lindstrom, Le Haut Chemin 55290 Mandres-En-Barrois, France.

Liste besoin matos en janvier 2018

LISTE DE BESOIN EN MATERIELS

L’hiver est là. Les signes ne trompent pas. Le froid rode, la boue gèle. Certains oiseaux migrent encore vers des contrées au Sud, plus accueillantes. Après un an et demi d’occupation, les hiboux du Bois Lejuc quitteront-ils, eux aussi, la forêt ?

Que nenni ! Plus déterminés que jamais, ils ont décidé de consolider leur nid pour affronter le coeur de l’hiver! Ils appellent à la solidarité. Voici une liste des besoins en matériel que chacun et chacune pourra ramener.

 

Construction et travaux

  • Tôles ondulées ou plates
  • Poêles à bois et tuyaux de poêles
  • Pailles
  • Palettes – bois de construction
  • Planches
  • Portes, fenêtres, portes-fenêtres (si possible avec leur cadre)
  • Bâches (tous types mais surtout épaisse : anciens barnums etc.)
  • Matériels de construction et de bricolage : Clous (surtout grosse taille) mais pas de vis, des marteaux, des pieds de biche, des scies, des brouettes
  • Matériel d’isolation
  • Cartons grand format, intercalaires de palettes
  • Pelles et pioches
  • Hache et scie de bucheronnage
  • Coins pour fendre le bois
  • Sac de chaux
  • Tronçonneuses
  • Corde et ficelle de construction
  • Grillage métallique très fin, anti-rat
  • Boite à outil
  • Huile de vidange

Nourriture

  • Boite de conserve (plutôt légume, fruit au sirop)
  • Sec : céréales, pates, riz, farine, lentille
  • Café
  • Jerricanes, bidons
  • Seaux alimentaires
  • Bouteilles et des bocaux en verre
  • Planches de hêtres pour fabriquer des ustensiles de cuisine
  • Wok, casseroles (plutôt en fonte pas en téflon)
  • Pierre à affuter
  • Caissons, malle métalliques
  • Boites tupperware, étanche, plastique ou métalliques
  • Huile de colza, de tournesol, d’olive
  • Cagettes en bois et en plastique
  • Epices en grandes quantités

Vêtements

  • Kways, collants en laine
  • Sous couches, habits de grande taille, pulls, vêtements d’hiver
  • Echarpes, gants, tours de cou, bonnet
  • Bottes toute pointure (même et surtout 46-47)
  • Rangers
  • Chaussettes d’hiver. Laine, coton, matériaux naturel

Vie quotidienne

  • bougies
  • Matelas + taie d’oreiller + housse de couette
  • Sommiers
  • Cire
  • bouillottes

Matériels électroniques 

  • Téléphones (3G le réseau 2G ne fonctionne pas ici)
  • Appareils photos
  • Switchs réseau, cables éthernt >10m
  • Multi prises, câbles longs, rallonge électrique.

Autres

  • Attaches boules de remorque de vélo
  • Vélos
  • Matériel d’escalade baudrier, descendeur, mousqueton, corde d’escalade, corde de prusiq
  • Matériel de réparation de vélo (chambre à air, garde boue)
  • Tonnes à eau
  • Gants de Boxe et tatamis