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ANDRA, we are watching you !

 

Nous, habitante.es et opposant.e.s au projet CIGEO, décidons, ce mercredi 3 août, de construire une vigie à l’orée du bois Lejuc pour contrôler les agissements de l’Andra. L’agence a été condamnée par le TGI de Bar le Duc et doit cesser impérativement ses travaux.

Qu’est-ce-qui justifie aujourd’hui la présence de dizaines de gendarmes sur notre territoire, les hélicoptères qui survolent les villages et les barrages de police au travers des routes?

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Pas de nucléaire sans répression policière

Nous, habitant.e.s de la Meuse, sommes exténué.e.s par ces mois de contrôle et de fichage généralisé. Filmé.e.s à longueur de journée, arrêté.e.s en permanence par des hommes armés de mitraillette, nous ne voulons plus que nos vies soient rythmées au son des gyrophares. Stop à la militarisation du  territoire !

Après la décision de justice du lundi 1er août qui oblige l’Andra à arrêter ses travaux, nous nous interrogeons sur les motifs de la mission des forces de l’ordre. La centaine de gendarmes mobiles postée en lisière du bois Lejuc défend-elle les intérêts d’un chantier illégal ?

Les entreprises doivent quitter la forêt

A l’entrée de la forêt, une quarantaine d’habitants et opposants au projet CIGEO ont décidé de construire une vigie en bois haute de quatre mètres. Tandis que certains posaient les murs ou écrivaient des slogans, d’autres chantaient et jouaient de la musique. Un pique-nique a conclu l’événement. La vigie, sur un champ ami n’est pas expulsable.

Nous soupçonnons l’Andra de continuer en catimini ses travaux sans respecter la décision de justice. Encore hier, un camion transportant des murs en béton a pu accéder à la forêt. Aujourd’hui des travaux divers se poursuivaient avec la présence d’une quinzaine d’ouvriers.

Désormais, nous surveillerons les allées et venues des différents prestataires et les alerterons du risque de poursuites judiciaires : ils se rendent en effet complice d’un défrichement et de travaux illégaux.

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Construire des barricades juridiques et physiques

La décision du tribunal de grande Instance de Bar le Duc est une victoire historique qui marque un tournant dans la lutte contre CIGEO. C’est la première fois, en vingt ans de lutte, que la justice donne raison aux opposants. Grâce à cette victoire, des habitants reprennent espoir. C’est un coup d’arrêt à la politique du fait accompli pratiquée par l’Andra sur le territoire.

Nous sommes déterminés.e. à continuer ce type de recours et à accroitre la pression. Mais nous sommes conscient.e.s que l’efficacité des actions juridiques est aussi liée rapport de force que nous exerçons sur le terrain et à la médiatisation de la lutte. L’occupation du bois nous a permis de récolter les preuves du défrichement. C’est ensemble, dans la diversité de nos pratiques – blocage, recours juridique, occupation, pétition – que nous continuerons de stopper le rouleau compresseur de l’Andra.

Retrouvons nous donc toutes et tous ensemble le week-end du 13 et 14 août pour un grand rassemblement contre la poubelle nucléaire et son monde.

Plus d’info sur le progamme sur vmc.camp

 

Attentifs ensembles : signalez-nous tous travaux illicites !

Mercredi 3 août à 11h, habitants et opposants à la poubelle nucléaire installeront une vigie en bordure de la forêt pour surveiller les agissements de l’Andra et son respect de la décision de justice du TGI de Bar le Duc. Nous invitons également tous les joueurs de Pokemon Go à venir capturer dans la forêt du Bois lejuc un spécimen rare de Sulfura. 

Évènement inédit et historique : en vingt ans de luttes à Bure la justice tranche pour la première fois en notre faveur et déclare le défrichement du Bois Lejuc illicite. Elle enjoint l’ANDRA à remettre en l’état la forêt, en enlevant le mur, le revêtement plastique et en replantant des arbres. Pour nous assurer que l’ANDRA respecte bien la décision rendue, nous avons mis en place des rondes qui surveillent qu’aucun camion de matériaux ou véhicule de chantier ne se rendent au bois. Selon la gendarmerie, toujours stationnée à l’orée du bois, les engins « auraient » tous quitté les lieux aujourd’hui, et les travaux seraient bel et bien gelés. À se demander comment on décharge un camion sans engin de chantier quand chaque pan de mur pèse 1 tonne …

L’Andra ou la stratégie de l’autruche meusienne

Pourtant ce midi, un riverain nous a encore signalé l’arrivée d’un camion transportant des portions de mur.  Nous avons joint par téléphone, en vain, le service de communication de l’Andra pour qu’il nous justifie cette dernière livraison. Comme à chaque moment de déconvenue, l’ANDRA communique peu ou pas. Le bientôt regretté M. Baillet, qui quitte son poste de Directeur du site Meuse – Haute-Marne et d’adjoint de l’ANDRA pour une retraite (ir)radieuse (1), nous gratifiera-t-il d’une ultime déclaration laconique dont il a le secret, en persistant à dire que tout le monde a « bien fait son travail »  ? Tellement bien que le Bois de Mandres devra bientôt avoir retrouvé son charme originel, à défaut de décision préfectorale …

Nous attendons avec impatience l’étude d’impact, précédant l’arrêté préfectoral, qui devra déterminer comment un mur de 3 km garantit à la faune une libre circulation, et comment un défrichage de dizaines d’ares de forêt contribue à préserver l’équilibre harmonieux d’une flore luxuriante. Nul doute qu’avec 3000 hectares de possessions en Meuse, l’ANDRA trouvera bien un petit recoin de compensation écologique (2) …

D’ici là, et parce que nous sommes convaincu.es que l’ANDRA est une entreprise de parole, d’une intégrité à toute épreuve, nous avons décidé d’installer, ce mercredi 3 août 2016 à 11h, en bordure sud du Bois Lejuc, une vigie afin de constater les allers et venues aux abords de la forêt. Nous invitons  les riverains à nous signaler tout mouvement de camions  et engins de chantier en direction du Bois de Mandres en appelant au 07.52.54.24.82.

Pokemon go s’invite au bois Lejuc ! 

Nous invitons également tout.es celles et ceux qui le peuvent à nous rejoindre pour faire vivre la vigie aussi souvent que possible. Pour les joueurs de pokemon go, nous avons repéré dans le Bois Lejuc un spécimen rare de Sulfura, comme l’attestent les photos très authentiques ci-dessous parues respectivement dans Le Républicain Lorrain et l’Est Républicain.

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On vous attend demain à la maison de la résistance à 11h pour la construction de la vigie, suivie d’un pique-nique !

 

Contact presse : 07.58.65.48.89

Contact mail : sauvonslaforet@riseup.net

(1) Mercredi 3 août nous organisons son pot de départ à 16h devant l’ANDRA (cf. programme de la mobilisation du 8 au 19 août)

(2) Cf. l’article intéressant sur le sujet de la compensation écologique dans le dernier numéro de l’Utopik

 

Recueillir une goutte de soleil

Avant le campement des 8 au 19 août prochains, voici un témoignage de la libération du bois Lejuc. Pendant 18 jours, c’est le projet de poubelle nucléaire qu’on a enterré et nos désirs qu’on a plantés dans le sol.

« L’air qu’ils boivent ferait éclater vos poumons. » 

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Nous sommes rentrés dans le bois le 19 juin 2016. Le jour même il y a eu : une manifestation d’animaux divers déguisés en humains (des hiboux surtout), la mise en cage de sept ou huit vigiles fantomatiques, un banquet collectif et un joyeux sabotage de masse des clôtures déjà installées sur plusieurs kilomètres. Des gosses cherchaient des scies à leur taille, des habitants du coin jouaient de la pince, on construit déjà des barricades avec les morts de l’Agence. Un préau en bois massif est érigé au milieu d’une plateforme, moche et déserte encore le matin : « Salamandre » (ou Salle-à-Mandres), on l’appelle aussi le « couarail », ce qui désigne dans le patois lorrain le lieu de sociabilité villageoise.

La Salamandre, la Gaie Pierre (à peine moins pacifique que l’abbé), la Rue-râle, la Hutte des classes… Des noms qui remplissent nos souvenirs et nos imaginaires ! Pour le monde, ces lieux n’ont jamais existé. Une ou deux mentions indifférentes dans « l’actualité » (ou dans l’oubli). Nous, on les construisait encore qu’on vibrait déjà de se battre pour eux. Et pourtant, n’importe quel architecte, ingénieur, journaliste ou touriste les aurait sans doute trouvées ridicules, ces cabanes, ces préaux, ces barricades : si fragiles mais tellement, tellement plus précieux que leurs immeubles smart en béton, leur laboratoire ou leur centre d’enfouissement ultra-sophistiqué. Presque tout lieu aujourd’hui est destiné à nous vendre des services. Mais quiconque est passé par le bois connaît la différence immense entre un lieu qui est fait pour nous et un lieu qui est fait par nous. Par nos foutues mains, grâce aux savoir-faire qu’un ami ou qu’un inconnu nous partage, grâce aux matériaux trouvés là autour – comme les arbres abattus par l’ANDRA -, ou que des voisins nous apportent en quantité.

Bon gré, mal gré, la cohabitation s’organise avec les oiseaux, les chiens, les hiboux et les tiques. Avec les humains au moins, il y a comme une complicité tenace : la complicité des fugitifs, des amis, des baroudeurs, ou des enfants qui jouent quand le (radio)chat de l’ANDRA n’est plus là. On n’aime pas trop parler de ZAD. Pour l’ANDRA, c’est une Zone d’Intérêt pour la Recherche Approfondie. Un jargon presque mignon. Parmi tant d’autres détours, on s’est appelés les ZIRAdieux, habitants de la Zone d’Insoumission à la Radio-Activité.

Personne ne parle de paradis, l’image de carte-postale faite pour les luttes en phase de récupération. On parle d’une auto-organisation qui avance à force d’expériences et de leçons, d’attention aux comportements sexistes entêtants, de fatigue due aux veilles prolongées sur les barricades. Mais au moins rien n’est jamais définitif puisque c’est une histoire qu’on écrit par nous-mêmes.

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Cette courte vie en forêt n’aurait rien signifié de plus qu’un caprice sans l’engagement politique, amical, combattif et logistique de villages voisins ou de la région, de Nancy, de Metz, de Verdun, des Vosges, de Reims, et souvent de plus loin encore. Des habitants du coin ont semblé dépasser une certaine gêne pour venir prendre l’apéro dans le bois libéré. On projette des films, on fait des balades, on plante des potagers, on construit au sol ou en haut d’un grand arbre, on gère un poil, on sabote encore un peu, on s’enhardie à caillasser un mannequin pendant des heures, on apprend à connaître les bois et reconnaître les plantes, on partage des savoirs d’auto-médecine, on parle stratégie, on se murmure autour du feu des histoires de lutte et de cœur, on fait des conneries, on transe en musique sur les énormes tuyaux métalliques laissés là par l’Agence… De foutues fêtes où tu vois des bolas voltiger, une disqueuse saboter, des copains-copines jouer, danser et hurler à la lune pleine.

Quand j’ai dû partir une ou deux fois de la forêt, c’était pour m’enfoncer dans les tubes souterrains, crasseux et trop lumineux du métro parisien. Ce n’est pas qu’un problème de paysage, hein. C’est que dans la forêt, l’abolition momentanée du Contrôle nous rend à une vie en commun infiniment plus intense et concrète. On n’a pas cherché à en faire une place-forte, mais plutôt une place de village qui se ramifie au creux les arbres. Avec enthousiasme, frénésie, fatigue ou douleur, nous avons tenté d’y ménager la place pour que s’y épanouisse quelque chose comme la liberté. Lorsqu’à l’expulsion, nous avons nous-mêmes brûlé une partie des habitations pour ralentir un peu le rouleau compresseur de la gendarmerie, après avoir fui, après qu’un copain a été brûlé, après qu’un paysan ami a vu son tracteur et sa bétaillère saisis, avant qu’un copain soit bientôt interdit de territoire, il a semblé que ces déchirements douloureux étaient le prix à payer pour avoir osé sentir « ce que vivre veut dire ».

A présent, quand on retourne dans le bois, on n’entend rien d’autre que l’inlassable et mortel ronronnement des machines du Progrès. Jusqu’à ce qu’on y mette un grain de sable assez puissant.

 

Et de ces fêtes, et de ces abris de fortune, il reste peu de photos, peu de textes, mais un souvenir qui restera longtemps tapi dans nos tripes et prêt à resurgir pour enfanter d’autres rêves et d’autres combats.

 

 Un enfant perdu qui n’est plus seul, parmi les ZIRAdieux.

 

 

NOUS NE SOMMES PAS DES GUERILLEROS

Quelques éclaircissements sur les affrontements et ledit « durcissement » du week-end de réoccupation du 16 & 17 juillet à Bure

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Dans la lutte contre la poubelle nucléaire, tout le monde a sa place. Notre objectif n’est pas l’affrontement avec les forces de police, mais la construction d’un mouvement large, ouvert à toutes celles et ceux qui souhaitent bloquer ce projet et refuser la résignation. Nous l’avons dit et nous le répétons : il y a les barricades physiques, politiques, juridiques et médiatiques. C’est notre stratégie commune qui permettra d’intensifier la résistance et de stopper partout l’aberration CIGEO.

Ce qu’il s’est passé ce week-end du 16 & 17 juillet à Bure est fort. Ce n’est pas si souvent que ça, dans la tranquille campagne meusienne, que l’on voit un cortège hétéroclite de 500 personnes déterminées à reprendre un bois « sécurisé » par les forces de l’ordre. Il n’en fallait pas plus pour que la couverture médiatique locale, par ailleurs plutôt positive, commence à installer – après les tentatives de « zadification » des dernières semaines – l’imaginaire d’une « guérilla rurale » ou d’un « durcissement » du mouvement. Il est vrai que, en vingt ans d’implantation diffuse de l’ANDRA, d’achat des terres et des consciences, c’est la première fois que des gaz arrosent un cortège, que des pierres sont jetées, et surtout que des dizaines de personnes sont blessées sous les attaques de la milice privée de l’Andra ou par les tirs de flashballs.

Il est pourtant hors de question de réduire la portée historique de ce week-end aux affrontements et à la répression, même si la préfecture, l’ANDRA et ses vigiles ont voulu installer ce climat de tension. Parler « d’escalade de la violence » vise à faire peur, réduire et homogénéiser la diversité de ce qui se vit.

Nous sommes multiples

A l’inverse, ce qui s’est joué ce week-end témoigne d’une intelligence prometteuse. Tandis que des centaines de personnes couraient à travers champs pour contourner les gendarmes, d’autres restaient à distance, sur la colline, pour être à l’abri des gaz et des grenades. Certains rampaient dans les blés pour s’infiltrer dans la forêt alors que d’autres jouaient de la musique devant la flicaille ou chantaient, d’autres encore préparaient la cuisine. Des tracteurs ouvraient des chemins dans les céréales pour acheminer le ravitaillement. Une chaîne humaine prenait la suite : pelles, pioches, gamelles, tentes, sourires. C’est ainsi que tout le monde a pu pique niquer dans la forêt. Certains enlevaient les masques de plongées tandis que d’autres garaient les poussettes d’enfants. A l’ombre des grands hêtres, un camp de base se montait et au dessus de nos têtes certains construisaient des ponts suspendus dans les arbres. Des jeunes du coin rencontraient des militants d’ailleurs et une AG sur les perspectives de la lutte s’organisait à deux cent personnes, interrompue pendant 1h30 par une attaque policière, elle reprenait plus tard à l’orée d’une barricade.

Ce week-end, il n’y a pas eu de militant-e-s surentraîné-e-s ou « professionnels » mais un cortège peuplé de nombreuses personnes différentes qui, devant l’affront du blocage policier empêchant d’accéder à un chemin communal, décide de ne pas reculer et de tenter, par différentes manières, de rentrer dans la forêt. Il y a eu, dimanche après-midi, devant les attaques des gendarmes mobiles sur les barricades construites la veille, une foule compacte qui décide, aussi, de ne pas battre en retrait. Cheveux noirs, cheveux blancs, visage découvert ou masqué, violon et accordéon, jets de pierre ou banderole. Non, il n’y a pas de « guérilla zadiste » et de technique particulièrement rodée qui s’appliquerait partout mais une multiplicité de pratiques qui dans l’intensité d’un moment se complète et s’harmonise. Une saine et légitime défense.

ET LA FORET ELLE EST A QUI ? ELLE EST A NOUS !

ANDRA, DEGAGE ! RESISTANCE ET AFFOUAGES !

Les rendez-vous à venir : 

– Tout l’été (et au-delà) à Bure : #Étéd’urgence est déclaré, actions, discussions, blocages, chantiers, contre les travaux de CIGEO dans le bois de Mandres, l’ANDRA et son monde !

– Prochain gros temps fort pour continuer de bloquer le chantier dans la foulée du week-end de réoccupation du 16 & 17 juillet : week-end d’action et de mobilisation du 13 & 14 août !

Contact : sauvonslaforet@riseup.net / tel media 07 58 65 48 89 / tel info générales 07 58 13 18 61

Infos : vmc.camp / burestop.eu / burezonelibre.noblogs.org

16 & 17 juillet – Barricades antinucléaires mondiales & improvisées

JauneFINAL

Appel massif à converger vers Bure

Depuis fin juin, collectifs, associations, habitant.e.s en résistance, paysan.e.s vivent dans et avec la forêt en construisant des cabanes là où l’ANDRA a déboisé.

Pendant que les nucléocrates tentent de légaliser le cimetière atomique à l’Assemblée Nationale, nous, nous continuons d’occuper joyeusement l’ancienne plate-forme de Cigéo, lieu symbolique puisqu’il représente le début des travaux.

Ce front contre l’emprire nucléaire, ouvert grace à toutes les luttes menées, est tenu de diverses manières: l’occupation, l’action juridique et le raliement de plus d’une soixantaine d’associations. Tout ceci enraye la machine de l’Andra.

En créant une vie collective autour du mouvement d’occupation, nous luttons contre le nuclaire mais pas seulement.

Aujourd’hui, la foret nous permet aussi de construire un nouveau point de raliement pour le mouvement anti-nucléaire mondial.

Les barricades, autant physiques que politiques, que nous érigeons, s’étendent des murs croulant de Fessenheim au gouffre de Flamanville en passant par Cattenom, Gorleben en Allemagne ou encore Pyhajoki en Finlande.

La brèche est forte et fragile.

Nous aurions besoin de bras pour remplacer ceux qui sont fatigués mais aussi pour garder la place en cas d’explusion. En vue de la préparation du week-end du 16-17 juillet, n’hésitez pas à venir nous aider à éplucher les légumes et préparer les discussions du week-end.

Dans l’eventualité où nous serions délogés , nous réoccuperons dans la foulée car nous ne sortirons pas du bois tant qu’ils ne sortiront pas du nucléaire.

Suspendez tous vos autres projets lors de ce long week-end: après le 14 juillet, les seuls et uniques feu d’artifice qui jailliront seront ceux contre l’Andra et son monde!

Outils de communication

  • Affiches disponible ici et ici.
  • Format tract A5 disponible ici.

#EtéDurgence à Bure ! Début d’occupation et mise à sac du chantier de la poubelle nucléaire, appel à soutien !

Pour suivre les dernières info, suivez le fil info ici

Pour les besoins matériels, ici, et appel a soutien financier ici.

Une video de la journée, avec la lecture de l’appel (son mauvaise qualité)

plateforme#EteDurgence

#OCCUPYLAMEUSE

A Bure, appel à blocages et occupations tout l’été contre le début des travaux de la poubelle nucléaire CIGEO !

Aujourd’hui, dimanche 19 juin, nous avons temporairement libéré le bois communal de Mandres-en-Barrois du joug de l’ANDRA et sa poubelle nucléaire CIGEO. Devant notre grand préau de bois érigé là où les premiers déboisements ont eu lieu, nous, habitant-e-s en résistance d’ici et ailleurs, associations, collectifs, déclarons la forêt de Mandres occupée !

Nous engageons un nouveau pas dans la résistance : face aux débuts des travaux, nous opposons notre joie et notre espoir tenace. Nous ne voulons pas d’une « zone des puits » branchée sur des milliers de tonnes de déchets remisés à l’oubli dans les entrailles de la terre : nous allons défendre physiquement cette forêt qui appartient à toutes et tous. Ce qui se joue derrière ces taillis de charmes et de hêtres, c’est le symbole de la lutte contre l’arrogance et la violence de l’ANDRA. Sous la canopée des grands chênes, notre volonté, herbe folle, ne se laissera pas bétonner.

En 2013, l’agence a agité ses millions et ses promesses d’emploi pour faire main basse sur ce bois : lors d’une consultation, la majorité des habitant-e-s de Mandres a dit non. Car dans cette forêt on fait les affouages pour le bois de chauffe, on flâne, on chasse, on se promène, on cueille : elle fait partie de la vie. Les habitant-e-s ont dit non car il y a là 300 ans de souvenirs, d’usages et de secrets qui ne peuvent être échangés ou compensés. A la manne financière nous préférons les chemins de terre, aux fausses promesses d’emploi celles d’un chêne qui vieillit.

A l’été 2015 l’ANDRA est revenue à la charge. A 6h du matin, le conseil municipal a voté l’échange du bois par 7 voix pour et 4 contre. Cette fois, pas d’illusion de démocratie ou de « consultation », mais deux vigiles pour barricader l’entrée de la mairie.

Depuis presque an, les habitant-e-s ont multiplié les recours pour récupérer ce bois et empêcher le début de la décharge atomique. Réunions publiques, recours gracieux et recours au tribunal administratif contre l’échange du bois ont fait renaître une résistance locale, mais n’ont pas empêché le début des travaux. Nous ne sommes pas dupes : ce n’est pas uniquement devant les tribunaux qu’on enterrera un projet aussi vital et stratégique pour l’Etat et sa filière nucléaire.

#OCCUPYLAMEUSE

Aujourd’hui, nous occupons cette forêt pour nous opposer physiquement à l’annexion de ce bois par

l’ANDRA. Nous l’occupons car le craquement des arbres qu’on arrache nous est insupportable, car leurs barbelés-rasoirs, leurs vigiles mercenaires et leurs gros chiens ne nous arrêterons pas. Nous l’occupons pour empêcher le vol du territoire par les mains voraces de l’industrie nucléaire.

Nous occupons cette forêt pour bloquer le début des travaux de CIGEO. Nous savons que rien n’arrêtera l’avancée de la poubelle dans les couloirs feutrés du Parlement, sinon le rapport de force sur le terrain. De gauche à droite, les politiciens applaudissent à tout rompre au son du clairon atomique, plus encore quand il s’agit de « rendre service aux générations futures ». Occuper maintenant, c’est reprendre la main sur un projet refusé depuis plus de 20 ans, c’est tenter d’avoir une prise sur un ennemi qui, partout ailleurs, s’est rendu insaisissable.

Nous occupons cette forêt d’une autre vie, joyeuse, inventive, collective, contre la société nucléaire et son monde de militaires et de vigiles, d’experts souriants et de dosimètres, d’exploitation des terres et des peuples. Là où ils veulent déboiser, nous construisons des refuges. Là où ils érigent des barbelés nous ouvrons des chemins. Là où ils fabriquent leur désert de solitude et de résignation, nous affirmons notre joie d’être ensemble, en résistance.

Maintenant, tout l’été, toutes et tous à Bure pour bloquer CIGEO !

Sous les piliers de notre préau il y a, sédimentée, toute l’épaisseur de 30 ans de lutte contre la colonisation du territoire, ici et ailleurs, par l’ANDRA. Les cabanes d’aujourd’hui et de demain sont les complices de nos patates rebelles qui squattent les terres de l’agence, les alliées des grandes marches populaires contre la poubelle, les camarades des campements de résistance à CIGEO et son monde.

Ce début d’occupation ne doit pas être le point d’orgue de deux semaines d’action mais le prélude d’un été déterminé. Notre préau, c’est l’invitation à un pique-nique interminable, un nouveau lieu de rencontre et de passage contre la fabrique du désert de l’ANDRA. Notre préau, c’est un appel en bois massif à converger largement vers Bure dès maintenant pour soutenir l’occupation et empêcher, par tous les moyens nécessaires, la destruction de ce bois et le début des travaux de CIGEO. Nous pensons pique-niques, actions directes, manifestations populaires. Nous imaginons blocages, balades et actions décentralisées.

Des peuples spoliés par les mines d’uranium d’Arlit aux bocages rebelles de Notre-Dame-des-Landes, en passant par les reliefs escarpés du Val de Suse et le campement anti-nucléaire de Pyhajöki en Finlande, nous nous tenons sur une seule et même chaîne de résistance contre ceux qui prétendent aménager nos vies !

ON NE NOUS ATOMISERA JAMAIS ! ANDRA, DEGAGE !

Accès: (voir carte ci dessous) depuis le bourg de Mandres en Barrois, au carrefour principal sur l’axe Joinville – Houdelaincourt, prendre la petite route à l’opposé de celle allant vers Luméville (à gauche en venant de joinville, après la route allant vers Bure). Faire 2km tout droit, vous passez devant une grande antenne sur votre gauche, l’entrée du bois est 200m plus loin. Un autre accès vous y  amène depuis l’autre bout de la foret à partir de Ribeaucourt. Il faut alors suivre le chemin forestier dans la foret.

Compter 3h depuis paris, 1h de nancy 3h de strasbourg, 2h de dijon, 1h30 de reims, 1h20 de Metz..

Contact : sauvonslaforet@riseup.net // 0758654889

Infos : vmc.camp

Infos sur le projet CIGEO : burestop.eu – pandor.at – burezonelibre.noblogs.org

Appel à télecharger ici

carte emplacement occupationbarricade1 tracto-barricadebarricades 2le préau monté à la place de l’ancienne plateformepréau

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Soutien au campement anti-nucléaire réprimé en Finlande !

Oh la belle surprise !
C’est le printemps, tout fleurit même les routes !
Solidarité avec les participant-e-s du campement anti-nucléaire « Reclaim the Cape » à Pyhäjoki en Finlande, contre la construction d’une centrale nucléaire financée par le russe Rosatom !

DSCF0704« ANTI NUKE TOUT PYHÄJOKI BURE GORLEBEN »

 

Le camp d’action antinucléaire en Finlande violemment expulsé par les flics.

 

À Pyhäjoki, en Finlande, se déroulait la semaine dernière un camp d’action antinucléaire près du site de construction d’une nouvelle centrale nucléaire par les sociétés Fennovoima-Rosatom. La police a violemment attaqué les participant.es jeudi et vendredi, faisant des blessé.es. Aux dernières nouvelles, 9 personnes sont encore détenues pour une durée indéterminée. Un appel à soutien a été lancé.

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Les récits des personnes sur place sont dispos ici : https://fennovoima.no.com/en/

On vous propose une traduction des dernières publications ici :

Communiqué suite à la journée du 28 avril

Ce 28 Avril, vers 15h, des flics anti-émeute et une brigade cynophile ont commencé à approcher le camp. Nous leur avons bien fait comprendre avec un mégaphone qu’illes n’étaient pas les bienvenues, et que nous ne souhaitions pas entrer en conflit avec elleux. Illes n’ont rien dit ni répondu à aucune question.

La police a commencé à tirer sur les gens au flash ball et les personnes dans le camp se sont défendues en jetant des pierres. Elle cherchait clairement à atteindre la tête des activistes ou à les atteindre à la poitrine. Des gens ont été atteints plusieurs fois à la poitrine. À notre connaissance, personne n’est touché à la tête… La police a été touchée plusieurs fois avec des pierres, et une de leurs voitures a brûlé.

Après avoir été longtemps retardée, la police est finalement parvenue à pénétrer dans le camp, alors que les personnes qui le défendaient disparaissaient dans la forêt. Dans le camp, la police a tiré des projectiles sur les personnes de la cuisine collective. Les flics ont évacué toutes les personnes du camp et emmené certaines en détention provisoire.

Il y a eu 35 arrestations dans la journée. Il y a encore 9 personnes en détention provisoire dont entre 4 et 6 menacées d’expulsion. On réactualisera la situation prochainement.

La police a aussi menacé d’évacuer un autre lieu que nous occupons toujours.

Nous ne céderons pas à la répression et aux violences policières, et la lutte contre Fennovoima continue. Maintenant nous allons avoir besoin de monde pour aider à reconstruire le camp et continuer le combat et les actions. Nous vous invitons à rejoindre la lutte où que vous soyez, ciblons les entreprises qui travaillent avec/pour Fennovoima, les ambassades de Finlande, ou la police locale.

Texte original : https://fennovoima.no.com/en/2016/04/cops-attacked-stopfennovoima-camp-support-needed/

Message suite aux évènements du 29 avril

La répression contre les opposant-es au projet de centrale nucléaire de l’entreprise Fennovoima-Rosatom s’aggrave. Le vendredi 29 avril, deux camps d’opposant-e-s ont été expulsés à Pyhäjoki, en Finlande. À l’échelle du pays, les opérations de police ont été massives. Pas grandes. Massives. Il y avait environ 20 camionnettes de police, des agents en équipement anti-émeute, un hélicoptère de la police aux frontières, des sections des deux équipes nationales d’élite, des brigades cynophiles et des camionnettes anti-émeute.

La police a déclaré l’expulsion des deux campements en présentant un mandat confu d’un point de vue légal, ne spécifiant aucun lieu ou d’autres informations. Seulement un ordre de quitter les lieux et une précision que la police arrêterait « sous couvert de la loi » toute personne considérée « liée à ces lieux » ou « susceptible de troubler l’ordre public ».

La majorité des campeurs-euses et des participant-es à la semaine d’action Reclaim the Cape se sont regroupé-es et ont disparu dans les forêts sans négocier avec la police.

À l’heure où nous écrivons ce texte, les deux campements sont vidés des infrastructures et des objets personnels qui y restaient. Des camarades sont recherché-es et capturé-es dans les bois. Celleux qui sont en détention sont soutenu-es et attendu-es à l’extérieur des cellules. Un nouveau campement est en construction.

Pour rappel, le jeudi 28 avril, une action non-violente de blocage du chantier de Fennovoima-Rosatom a eu lieu à l’aide de lock-on. Après plusieurs heures de blocage, la police est arrivée mais s’est vite désintéressée de cette action pour se diriger vers le campement. 11 personnes sont encore en détention, dont 8 camarades internationales-aux. Certain-es d’entre elleux sont menacé-es d’emprisonnement. Les chefs d’inculpation actuellement connus sont « sabotage aggravé », « participation à une émeute » et « agression sur agent de police ».

Un-e camarade est toujours hospitalisé-e et dans un état grave, apparemment suite à un passage à tabac par la police.

Comme d’habitude, la majorité des grands médias ne se soucient pas de neutralité ou d’éthique professionnelle. La diffamation systématique des opposant-es à Fennovoima-Rosatom émane surtout de l’Yle Oulu (l’échelon local de la radio-télévision nationale).

Comme toujours, nous ne courberons pas l’échine sous la répression d’état et la violence physique. Cette opération de police à grande échelle était la troisième dirigée contre les opposant-es à Fennovoima-Rosatom en l’espace de quatre jours. L’ampleur immense de ces attaques a une explication simple : nous avons considérablement nui à Fennovoima-Rosatom et, ce faisant, franchi la limite entre simplement gênant-es et potentiellement dangereux-ses. De plus, nous avons réveillé une culture de résistance que la Finlande n’avait plus vue depuis la guerre civile de 1918, ce qui a sans aucun doute effrayé le pouvoir en place.

S’il n’a jamais été possible que tout le monde participe directement à cette lutte, il est maintenant temps d’appeler à la solidarité. Dans cette situation d’urgence, nous appelons au soutien des inculpé-es et des constructeur-ices et occupant-es du nouveau campement ici à Pyhäjoki, ainsi qu’à rejoindre la lutte en donnant à la firme Fennovoima-Rosatom ce qu’elle mérite. Dans le profond respect de la diversité des modes d’action, nous encourageons chacun-e à se faire entendre par cette entreprise et toutes celles qui lui sont liées ; de même pour les ambassades finlandaises et les représentant-es de la police locale.

La solidarité est un verbe. Pratiquez-la. Nous appelons à un soutien de tous-tes, partout.

Message original reçu le 30 avril :
Repression against the opposers of Fennovoima-Rosatom nuclear power plant project continues : and it’s getting worse and worse. On Friday 29.4. two protest camp sites got evicted at Pyhäjoki, Finland. Police operations were, on Finnish scale, massive. Not big. Massive. Present were roughly 20 police vans, officers in riot gear, border patrol’s helicopter, sections from both national SWAT teams, dog units and specially equipped riot vans.

Police decleared the eviction of both camp sites by presenting a legally vague, written police order without even specified locations of the camp sites or other information. Just an order to leave and a decleration that police weill arrest everyone “under the police law” it considers to “be connected to locations” or “able to disrupt public order”.

Majority of protest campers and Reclaim the Cape -action week participants grouped up and vanished into the forests without negotiating with the police.

As we speak, both sites are being emptied of infrastructure and belongings. Comrades are being searched and picked from the woods. Those been detained are being helped and awaited outside the cells. New campsite is under construction, but no public.

Thursday 28.4. several participants did a classical non-violent lock-on blockade against the Fennovoima-Rosatom construction. After several hours of blocking, police arrived but soon lost interest to the blockade, and instead advanced towards the action week camp. After police had forcefully taken over the campsite, 11 are still arrested after detention, eight of them international comrades. Some of them under a threat of imprisonment. So far charges are about “aggravated sabotage”, “participating in violent riot” and “(violent) assaulting of a police officer”.

One comrade is still hospitalised and in a severe condition, apparantly due to been assaulted by police.

As usually, majority of mainstream media has not taken interest to be neutral or professional. Systematical defaming against the Fennovoima-Rosatom opposers is being carried out expecially from YLE Oulu’s (local department of national broadcast service) behalf

As usually, we shall not bend our heads when confronted by state repression and physical violence. This police operation was a third large-scale operation against the Fennovoima-Rosatom opposers within four days. The sheer volume of police and state reourcers that have been put to work against us tell a simple story : we have been able to considerably harm Fennovoima-Rosatom and cross the line from inconvenient to possibly dangerous. Alongside, we have managed to spark up a culture of resistance not seen in Finland since the civil war on 1918 : wich undoubtebly has spooked those in power.

If there never was a time to invite every possible comrade to participate this struggle : this is the time to call out for practical solidarity. In our hour of need we call for support for the arrested and to builders and defenders of the new campsite here at Pyhäjoki – and to join the struggle by giving Fennovoima-Rosatom what its asking for. With deep respect to diversity of tactics, we encourage everyone to present this company and every firm connected to it with feedback : and to present Finnish embassyes and local police representatives with their share.

Solidarity is a verb. Practice it. We call everyone everywhere to remember your captivated and wounded comrades here up north.

Programme rencontre Forêt en lutte !

Programme des rencontres de personnes et collectifs en lutte contre la destruction des forets – Bure les 19 et 20 Mars

 

Image forêt

Vendredi 18 Mars

Accueil à partir de 18h à la maison de resistance à la poubelle nucléaire de Bure.

21H écoute sonore de la discussion « ça gronde dans les sous-bois » . Le 7 Août à Bure, lors du campement VMC, des personnes de Gardanne, de Bure et du Morvan ont pu échanger ensemble sur la question des forêts…

Samedi 19 Mars – Matin – 10h-13h

Présentation des differents collectifs et lieux de lutte et des attentes des un-e-s et des autres .. refléchir aussi à se coordonner dans l’Est au sujet des forêts, à populariser cette lutte et mener des actions communes..

Samedi 19 Mars – Aprés-midi – 14h30-19H

14h30-18h : petits groupes, plusieurs propositions à completer le matin :

  • Outils pour populariser la lutte des foréts, imaginaires des communaux et mise en perspective d’autres rapport d’usage. histoires des forêts..
  • Reflèchir à un socle et/ou un texte commun sur la vision de la gestion forestière et le bien commun qu’elle représente. Le texte des syndicalistes de l’onf, en pièce jointe, pourrait servir de point de départ
  • Envisager une stratégie commune de luttes suivant nos différents modes d’actions pour faire poids face aux lobbying de l’exploitation forestière
  • S’organiser contre le projet SYNDIESE
  • Partage d’experiences sur la transformation du travail des ouvriers du bois

18h : Retour en grand groupe pour un retour de ce qui s’est dit par là ..

Dimanche 20 Mars – Matin – 10h-13h

Promenons dans les bois .. ballades avec récits et histoires, prenez la votre aussi ! Et si le temps est clément, pique-nique sous les arbres ..

Dimanche 20 Mars – A partir de 14h30

Discussion sur le bois energie. Du coté de Bure, nous sommes tout particulierement sensibles à cette question avec la mise en place de SYNDIESE. Entres les granulés qui tendent à se generaliser, des pratiques comme celle de l’affouage qui nous sont chers, nous voyons bien que c’est surement l’industrialisation des processus qui nous pose problème..

ou atelier coupe de bois pour préparer le chantier de la semaine suivante à l’ancienne gare de Luméville!

Hébergement : sur place à la Maison de résistance contre la poubelle nucléaire, 2, rue de l’église, village de Bure ou à l’ancienne gare de Lumeville.

Repas : Repas prix libre, ne pas hesiter à ramener des legumes, du café, des graines (…) pour completer ce que nous avons sur place

C’est le printemps à Bure, demandez le programme !

Le programme en pdf

L’hiver, à l’Est et ailleurs, a été très intense : début des travaux préparatoires de l’ANDRA (voir le fil info et un article résumé sur le site Reporterre), résistance grandissante des habitant-e-s de Mandres-en-Barrois à l’échange de leur forêt communale, action d’occupation agricole des terres de l’ANDRA lors des Semis Radieux le 15 novembre 2015, convoi de l’Est des territoires en lutte jusqu’à la COP21, mobilisations de la COP21 et résistances à l’état d’urgence, soutien au mouvement de résistance des agent-e-s de l’ONF en lutte sur leur campus à Velaine-en-Haye mi-décembre, assemblées de lutte et coups de mains aux copain-e-s de l’ancienne Gare de Luméville en septembre, octobre et janvier… . Sans parler de l‘effondrement d’une galerie le 26 janvier qui a coûté la vie à un travailleur d’Eiffage, et blessé un autre – « un simple accident » selon les nucléocrates, la structure mortelle même de l’industrie nucléaire en réalité.

Du coup, on attaque le printemps avec la gnaque et pleins de moments collectifs à venir. Voici un premier programme à faire tourner, qui sera détaillé au fur et à mesure !

A très bientôt !

Quelques habitant-e-s de l’Est en résistance…

Sam 5 et Dim 6 Mars – Assemblée de lutte à la Maison de Résistance à la poubelle nucléaire. Assemblée du mouvement le 5 à partir de 14h, puis reunion des groupes de travail le 6

Continuons à faire du lien, c’est notre force ! Voyons-nous pour échanger sur les initiatives des un-e-s et des autres, voir le chemin parcouru et préparer la suite. A la suite, travail en petits groupes le dimanche. « C’est une Assemblée pour toutes et tous, habitant-e-s des environs, ami-e-s de plus loin, associations en lutte, toutes les personnes qui se sentent concernées et souhaitent se renseigner, prêter main forte ! … Soyons nombreus-e-s à montrer notre détermination. Nous avons besoin de nous voir pour être plus forts, nous connaître, se nourrir du travail des un-e-s et des autres. Cette assemblée nous appartient à tout-e-s, faisons-la vivre ! »

Dimanche 13 mars – Réunion du groupe de travail « Foncier / reprise du territoire »

Exceptionnellement la réunion du groupe de travail ne sera pas le lendemain de l’assemblée de lutte mais le dimanche 13 mars à 14h. Contact: reprendreleterritoire@riseup.net

Les 19 et 20 Mars – Rencontre de personnes et collectifs en lutte contre la destruction des forêts

Le 7 Août à Bure, lors du campement VMC, des personnes de Gardanne, de Bure et du Morvan ont pu échanger ensemble sur laquestiondes forets lors de la discussion: «ça gronde dans les sous-bois». Entre nouvelle gestion des forets, diagonale du vide, ouvriers du bois, histoire du peuplement d’essences depuis le début du siècle, mais aussi place de l’imaginaire, se sont tissées des histoires qui nous rassemblent autour d’une même inquiétude sur le devenir des forets.

Image forêtQue nous vivions proches de centrales biomasse (SYNDIESE du coté de Bure, Tonnerre), de la création de CenterPark (Roybon, Poligny, etc),d’unités de production de bois (Morvan,…), que nous soyons forestier-e-s de l’ONF, nous constatons une attaque sur ce commun, entre fantasmes (nature sacralisée) et productivisme (rentabilisation des forêts).

Nous sommes plusieurs à penser qu’il est pertinent de continuer à mieux nous connaître afin d’élaborer des stratégies communes de lutte face à ces nouvelles politiques de gestion forestière. Retrouvons-nous entre territoires forestiers en lutte, les 19 et 20 Mars dans les environs de Bure ! Selon le temps, rendez-vous à l’ancienne gare de Lumeville-en-Ornois ou à la Maison de résistance à la poubelle nucléaire ! Lien vers l’appel complet ! Contact : luttedesforets@riseup.net

Du 21 Mars au 3 Avril – Chantier participatif à l’ancienne gare de Lumèville-en-Ornois organisé avec des copain-e-s de Roybon !
En mars!

Plus d’infos ici !

Samedi 26 mars – Repas et ballade sur les lieux potentiels de stockage des remblais à la poubelle nucléaire (A confirmer)

Puisqu’il va bien falloir stocker les 10 millions de m3 de remblais du chantier quelque part, autant en profiter pour engloutir au passage une jolie vallée ! Arpentons ces terres pour y découvrir ses secrets, les vies chuchotantes, chuintantes, résistantes, que l’ANDRA voudrait raser !

Samedi 16 et Dimanche 17 avril – Printemps des luttes paysannes et occupation agricole des terres de l’ANDRA

Accueil à partir du du 15 au soir entre la Maison de Résistance et l’ancienne Gare de Luméville. Samedi, café paysan sur la crise agricole et rencontre et discussions sur les luttes contre l’accaparement des terres et l’agriculture industrielle. Dimanche, ramène ta bèche : on sème la résistance sur les terres de l’ANDRA ! Plus d’infos à venir prochainement. Contact : reprendreleterritoire@riseup.net

IMGP0307Pendant les Semis Radieux du 15 novembre : Terre et Liberté !

3 & 4 juin – Rencontre des chorales révolutionnaires & des luttes anticapitalistes à l’ancienne Gare de Luméville

La Chorale des Sans Nom s’associe à la mobilisation des habitant.e.s et des militant.e.s anti-nucléaires en organisant des rencontres de chorales anticapitalistes. Divers syndicats, collectifs, associations ou groupes anticapitalistes et des chorales viendront de partout pour débattre et construire les résistances à ces projets, au monde qui les engendre et à celui qu’on cherche à nous imposer.

Programme:

  • Vendredi 3 juin : Accueil et soirée festive.
  • Samedi 4 juin : Répétitions des chorales et rencontres anticapitalistes (ateliers, tables de presse, débats, etc.)
  • Dimanche 5 juin : Marche le matin avec les habitants et concert des chorales l’après-midi pour la journée de mobilisation des « 200 000 pas » contre la poubelle nucléaire

Plus d’infos : http://nancy-luttes.net/bure-anti.k-2016/            Contact : bure-anti.k-2016@nancy-luttes.net

5 juin – Grosse rando-active des 200 000 pas à Bure !

Toutes les infos ici : http://100000pasabure.over-blog.com

200 000 pas à Bure

L’avenir des terres agricoles pour l’ANDRA !

Lundi 18 Janvier  2016, les tractopelles de l’ANDRA ont saccagé les fameux « semis radieux ».

Pour rappel, début Septembre, en Meuse et en Haute Marne, des terres agricoles ont été retirées par l’ANDRA aux agriculteurs locaux afin de poursuivre leur sale projet de site d’enfouissement de déchets nucléaires. En réaction, le 15 Novembre 2015, près de 200 personnes sont venues semer des terres de l’ANDRA derrière près de 12 tracteurs pour affirmer qu’un autre avenir était possible pour ces terres. Il s’agissait des semis radieux. Aujourd’hui, ce sont ces terres que l’ANDRA a dévastées afin de poursuivre les fouilles archéologiques préalables au projet CIGEO.

Voila l’avenir que nous prépare l’ANDRA !

 

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Ne soyons pas passifs ! Réagissons ! Dès dimanche, à la maison de résistance à la poubelle nuclèaire se tient une rencontre du groupe foncier pour réflechir ensemble à l’avenir des terres agricoles !
Et samedi à partir de 14h, assemblée de lutte à la maison de résistance. Parlons ensemble de la lutte antinucléaire à Bure!