Fil info juillet 2017
30 juillet : deux semaines avant les Bure’lesques !
Le fil info de Juillet a parfois été chargé en info tra’flics et en récits d’interpellations, en coups de pression et en descriptions ornithologiques. De l’extérieur, ça doit faire un peu zone de guerre mais rassurez-vous, on va bien, et Bure ça n’est pas que « police partout » : c’est surtout passer du temps à refaire le monde, cultiver des coins de jardins et des champs squattés, combattre le mildiou, bricoler dans des maisons fraîchement investies, détourner des affiches, faire un grand ménage de printemps (mais en été), écouter de la musique, se rencontrer, boire des coups, chanter, et bien sûr comploter contre l’Andra et son monde tout moche…
Alors pour (re)découvrir une Meuse bien vivante qui n’est pas que celle de la « nucléarisation », de la « militarisation » et d’autres mots qui font peur, n’oubliez pas le festival Les Bure’lesques du 11 au 13 aout. L’ensemble des collectifs, assos et opposant.es qui y sont investis travaillent d’arrache-pied pour en faire un moment inoubliable. Vous pouvez encore devenir bénévole en remplissant le formulaire en ligne.
27 juillet: gendarmes dans bure
7H: Un.e copaine interpellé.e dans le village de Bure probablement suite à la soirée du 14 juillet.
25 juillet: La musique adoucit les mœurs…
Mardi 25 juillet, tout est plutôt calme dans bure, hormis l’habituel et inutile balai incessant des flics.Une copine décide donc de s’installer sur la route pour jouer de l’accordéon en chantant, ce qui donne encore une fois une scène o% nos fiers gendarmes, qui souhaitent garder la route accessible pour leurs collègues, débarquent en fanfare mobilisant trois de leurs véhicules pour régler cette dangereuse situation (où tout autre véhicule avait libre passage) .
Notre heureuse copine continue de jouer et de chanter ignorant la flicaille rodant autour d’elle. Flics qui bien sûr ne souhaitent que mettre madame en sécurité hors de cette route, qui deviendrait presque une voie privée pour passage massif de poulets, surveillé depuis le ciel par le très familier hélicoptère. N’obtenant pas de réponse autre que de belles chansons, la flicaille décide donc d’embarquer la musicienne pour un contrôle d’identité.
Décidément il semblerait que pour les forces de l’ordre du sud meusien, la définition de voie publique soit « voie militaire réservée aux gendarmes ».
Et pendant ce temps là le professeur Abidou poursuit son étude ornithologique des poulets bleus au sein de son laburatoire et vous propose d’ores etdéjà d’adopter le disque de « Dernier contrôle » et de « Dernier passage » des gendarmes à imprimer et découper soi-même et disposer derrière son pare-brise ou sa fenêtre d’habitation.