Archives par auteur: vmc

Adresse aux personnes qui souhaitent nous envoyer des lettres

Il est avéré qu’une partie des lettres arrivant à la maison de la résistance sont ouvertes avant d’arriver. On retrouve régulièrement des enveloppes refermées grossièrement avec du scotch, voire pas du tout fermées, une autre on a retrouvé un mot accompagnant un chèque… sans le chèque.

Face à cela en fonction des envies, plusieurs solutions peuvent être envisagées : N’hésitez pas à numéroter et indiquer le nombre de pages s’il y en a plusieurs, cachetez la lettre à la cire (même si ça n’arrêtera pas une ouverture). Si le contenu est sensible, vous pouvez l’envoyer à des personnes qui gravitent autour de bure, ou il y a la punk post (c’est les ami.es qui font de toute façon le trajet qui amènent ton courrier).

Quand la police s’occupe de vos encombrants

Face au harcèlement policier permanent qui se passe à Bure et ses environs : contrôles d’identité, contrôles routiers, guet-appent au bois de chaufour, courses poursuites, hélico qui passe pour nous regarder sortir des pommes de terre, passage au ralenti caméra à la main jusqu’à 30 fois par jour devant nos lieux de vie (que ce soit la maison de la résistance, les barricades en forêt ou les maisons personnelles d’opposant.es au projet CIGEO), on a décidé de mettre 4 tabourets symboliques sur la route devant la maison de la résistance pour les obliger à sortir de leur voiture pour les mettre de côté à chaque fois qu’ils passent. Encombrement temporaire destiné seulement aux flics, qu’on retirait au passage des habitant.es.

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Forces de l’ordre : pourquoi tant de grenades ?

Nous relayons ici une tribune parue dans Libération le 12 septembre, signée par Robin, sa famille et ses amis, la famille de Rémi Fraisse, ainsi que des membres de la famille de Vital Michalon, tué par la police lors de la manifestation de Creys-Malville en juillet 1977.

Le gouvernement a lancé une commande publique de 1,2 million de grenades pour les forces de l’ordre, alors que leur usage est plus que contestable : blessures graves, mutilations, sans parler du décès de Rémi Fraisse.

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Lettre de Robin pour appeler à la manifestation du 10 septembre

Je suis Robin. La personne qui a été gravement blessée au pied par une des nombreuses grenades que les gendarmes ont tirées à la manifestation contre la poubelle nucléaire Cigéo à Bure, mardi 15 août 2017.

Mon pied a été creusé de 2 cm jusqu’à 3 cm de profondeur sur une surface de 10 cm sur 13 cm. Les os fracturés ou pulvérisés ont été réparés avec des prothèses, des broches et du ciment. La douleur est constante, les nuits difficiles et le risque d’infection et donc d’amputation des orteils reste possible. Selon la chirurgienne, j’aurai des séquelles à vie.

La manifestation a été bloquée et gazée dès le départ de Bure par les gendarmes mobiles (GM). Après avoir fait demi-tour, nous sommes repartis à travers champs vers le site de l’Andra [l’Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs, qui porte le projet Cigéo] et nous avons de nouveau été bloqués à la sortie du village de Saudron. Un arsenal militaire avec canon à eau s’est déployé rapidement et les GM nous ont repoussés et suivis à travers champs avant de nous disperser avec des lacrymogènes, des tirs de Flash-Ball et, surtout, à la fin, une grosse salve de grenades dites à effet assourdissant GLI F4.

C’est une opération sémantique inouïe de donner le complément d’« assourdissant » à ces grenades. Cela montre à quel point l’État veut cacher à la population la dangerosité et la létalité des armes dont il dote la police contre ses opposants. En effet, quelle différence y-a-t-il entre une police qui tire à balles réelles sur la foule, et une qui envoie des grenades dont la déflagration, d’environ 90 cm de diamètre, tue à coup sûr si elle arrive à la tête ?

Parmi la quinzaine de grenades que ces salopards de GM nous ont envoyées en l’espace d’une minute, j’ai vu la 2e exploser à hauteur de tête. Si quelqu’un avait été à cet endroit précis, il serait certainement mort à l’heure qu’il est.

Pour ma part, comprenant le danger de la situation je me mets à courir dans la direction opposée aux GM. Là, j’entends crier : « Attention grenade ! » Je lève la tête pour chercher dans le ciel… Je ne vois rien. C’est à ce moment que la grenade explose à coté de mon pied. Choqué par le bruit, et les nerfs ayant été coupés sur le coup, je ne comprends ce qui m’arrive qu’en regardant, sans y croire, mon pied que la chaussure explosée et fondue laisse apparaître ouvert sur toute la partie supérieure, os et tendons à l’air. Cette vision d’horreur associée à la douleur brutale qui commence à monter me font crier : « Oh non ! oh non ! Oh NOOOOOOOON ! » Je m’écroule mais rapidement l’équipe médic, dont je salue le courage et l’efficacité, me mettent sur un brancard et se lancent dans une grande course pour me sortir du champ. Les grenades continuent à exploser et l’une d’elles tombe très proche de nous alors que nous sommes déjà loin.

À ce moment-là, l’intention des GM est très claire : lancer des grenades sur nous pour nous blesser. Ceci dans le but évident de terroriser l’ensemble de la population : que ceux qui se battent déjà arrêtent, que ceux qui ne se battent pas encore se disent « Je ne vais pas risquer ma vie » malgré toutes les raisons qui poussent à se battre aujourd’hui. Il ne tient qu’à nous d’inverser cet effet.

La surveillance policière, les procès, les gardes à vue et la prison ne suffisent plus à empêcher quelque chose d’évidemment nécessaire d’émerger. Alors, pour continuer à construire leur monde de béton, ils frappent, tirent au Flash-Ball et envoient leurs grenades meurtrières. Vital Michalon, tué en juillet 1977 à Creys-Malville, a eu moins de chance que moi. Tout comme Rémi Fraisse, tué en octobre 2014 à la Zad de Sivens. La grenade est arrivée dans son dos et l’a tué sur le coup. L’enquête ouverte à l’encontre des gendarmes a conclu à un non-lieu en 2017.

Mon cas est bien loin d’être isolé. De très nombreuses personnes ont été blessées par la police (à l’œil, à la tête, aux pieds, aux mains…) et je partage maintenant leur histoire, les souffrances et la répression gravées dans la chair à jamais.

Je pense à mes enfants, au petit que je portais encore beaucoup en journée. Au grand, avec qui j’aimais tant jouer, courir et sauter partout. Aux deux que je portais si souvent ensemble, un sur chaque bras. Mes blessures m’empêcheront pour un temps de m’occuper d’eux comme avant. C’est ce genre de choses aussi que l’État nous vole quand il nous blesse ou nous enferme dans sa frénésie à protéger ces grands projets destructeurs (aéroport, nucléaire, barrage…)

Je pense à ceux que j’aime, mes amis, ma famille et tous ceux qui se battent et restent debout.

Je pense aux très nombreuses victimes de crimes policiers. À leurs proches et leurs familles, leurs combats pour la justice et la vérité. À la douleur de la perte d’un être cher à laquelle s’ajoute celle de voir son nom et son histoire salis par les mensonges dans les médias. Adama Traoré, Wissam-el-Yamni, Laramy et Mushin, Ali Ziri et toutes ces personnes passées à tabac, asphyxiées ou abattues menottées, dont la police a pris la vie dans la plus totale impunité.

J’appelle toutes les personnes que mon histoire touche à me rejoindre pour se rassembler symboliquement devant la gendarmerie de Bar-le-Duc (Meuse) pour demander l’interdiction des grenades assourdissantes et lutter contre les violences policières. Le rassemblement aura lieu dimanche 10 septembre, à 14 h.

J’en appelle à toutes les personnes qui me connaissent, tous les mutilés et tous les proches de ceux qui sont partis trop tôt. Venez avec des pancartes, écrivez-y ce qui vous tient à cœur. Venez avec vos amis, vos collègues, vos voisins, vos parents, vos frères et sœurs.

10/09 : rassemblement contre les violences policières et pour l’interdiction des grenades assourdissantes

Article publié sur manif-est et repris par le site d’Anarchist Bure Cross

Suite à la manifestation du 15 août à Bure qui a fait de nombreux blessés graves parmi les manifestants, un rassemblement est organisé à Bar-Le-Duc, dans la Meuse, ce dimanche 10 septembre à 14h, afin de soutenir Robin, réclamer l’interdiction des grenades dites « assourdissantes », et dénoncer la violence des forces de l’ordre, qui mutilent en toute impunité.

30 personnes ont été blessées, dont trois personnes grièvement blessées, dont Robin, qui a été hospitalisé car une grenade a explosé sur son pied. Son pied a été perforé par la grenade, laissant un cratère de 10 cm par 13 sur une profondeur de 2 à 3 cm (voir l’article des médics de Bure, avec la photo). Il s’agit d’une blessure très grave, causée par une arme de guerre qui est présentée comme étant « non-létale ».

Le 15 aout 2017, des centaines de manifestants ont convergé à Bure dans le but de s’opposer au projet de poubelle nucléaire de l’état français. Vent debout contre cette farce mortifère, ils venaient affirmer, jeunes et vieux, agriculteurs et étudiants, enfants et grands parents, leur opposition déterminée. La gendarmerie mobile décidera de les empêcher de manifester sur le chemin prévu. Ils décident donc de rejoindre leur but à travers champs. Leur objectif était de rejoindre le site archéologique néolithique d’importance majeure mis à jour sur l’emprise du projet, afin de dénoncer sa minimisation par la mafia nucléaire.

Au bout de plusieurs heures de marche, la gendarmerie mobile décide de nouveau de freiner la progression des manifestants. Pour ce faire, et tandis que ceux-ci ne représentaient en rien un danger pour eux ou une quelquonque infrastructure, ils tireront au milieu des champs et de la foule des dizaines de grenades assourdissantes qui feront de nombreux blessés, et ce pendant que les gens refluaient. Ces tirs de grenades ont été effectués par des fusils lanceurs de grenades, à des dizaines de mètres de leurs cibles. L’une d’entre elle a touché Robin au pied, lui causant encore actuellement d’atroces douleurs et un futur à jamais modifié. Malgré cela, il ne perd pas espoir et encourage tous les hommes et femmes, en lutte maintenant ou plus tard, à ne pas céder à la fatalité policière et à la peur et à continuer de lutter sur tous les fronts, contre le nucléaire et contre le monde qui va avec.

La grenade aurait pu le tuer, lui ou un autre, si elle avait explosé près de sa tête, comme cela a été le cas pour Rémi Fraisse, mort à Sivens d’une grenade offensive, explosant dans son dos, interdite depuis. Une grenade offensive comportait 100g de TNT. La GLI F4 (détail de la grenade ici), la grenade assourdissante qui a touché Robin et tant d’autres en contient 25g. Quel différence y a t-il, à en juger par les blessures profondes et irréversibles infligées ? Aucune, cela dépend juste de l’endroit où tombe la grenade.

Malgré cette tragique actualité, et tous les mutilés et morts provoqués par les armes de la police, Macron et sa clique viennent de commander pour 22 millions de grenades lacrymogènes et explosives en tout genre, disant « commander l’arsenal nécessaire pour 4 ans de maintien de l’ordre ». Cette annonce, à quelques jour du coup d’envoi d’un nouveau mouvement social d’ampleur contre la casse des acquis sociaux, de la part d’un gouvernement qui sabre les budgets sociaux et accompagne les plus riches, et mutile ses opposants à peine 2 mois après avoir été élu, a un goût amer et dégueulasse.

Afin de ne pas laisser Robin et les autres mutilés seuls face à l’injustice,

Afin de montrer que malgré les armes et les abus des forces de l’ordre, nous serons toujours là, solidaires et determinés à poursuivre nos luttes,

Afin d’exiger l’interdiction de ces grenades semeuses de mort,

Retrouvons-nous ce dimanche 10 septembre à 14h devant la gendarmerie de Bar-le-Duc.

Soyons nombreux, emmenons des pancartes et des banderoles, retrouvons-nous pour soutenir Robin et les autres.

Rien ne nous arrêtera.

Le 12 septembre, tou.te.s à Bar-le-Duc au procès de Jean-Pierre et contre la nouvelle loi travail

Le 12 septembre à Bar-le-Duc aura lieu le procès de Jean-Pierre Simon, poursuivi pour complicité dans la première occupation du Bois Lejuc. Nous serons des centaines à répondre à l’appel de la confédération paysanne en nous rassemblant devant le TGI dès 9h. A midi un repas et des stands sont prévus. Cela sera aussi l’occasion de rejoindre dans l’après-midi le cortège de lutte contre la nouvelle loi travail.

Appel publié par la confédération paysanne:

12.09.2017 Rendez-vous le 12 septembre 2017 à partir de 9h00 devant le tribunal de Bar-le-Duc pour soutenir Jean-Pierre Simon !

Le 12 septembre à Bar-le-Duc, Jean-Pierre SIMON sera jugé pour avoir aidé les opposants au projet d’enfouissement des déchets radioactifs à Bure.

Son crime ? Il aurait mis à disposition des opposants son tracteur et sa remorque, ce qui aurait favorisé l’occupation du Bois Lejuc, illégalement accaparé et défriché par l’ANDRA (Agence Nationale de gestion des Déchets Nucléaires).

Jean-Pierre avait déjà été durement touché par le projet de Bure, qui avait grandement mis en péril sa ferme. Il a malgré les difficultés sorti la tête de l’eau et continué la lutte ! En séquestrant son tracteur depuis plus d’un an comme « pièce à conviction », la justice veut museler la lutte et empêche Jean-Pierre de travailler.

Les conséquences de la logique court-termiste de la politique énergétique et la production de déchets nucléaires ne doivent pas retomber systématiquement sur les paysans et les territoires ruraux. Jean-Pierre Simon et tous les paysans meusiens et haut-marnais doivent pouvoir faire leur métier !

La Conf’ s’oppose, avec tous ceux qui luttent contre les expropriations et la destruction de foncier agicole, aux grands projets inutiles et à l’accaparement foncier qui bafouent les droits des paysans !

Mobilisons-nous pour le soutenir et défendre les droits des paysans !

RDV le 12 SEPTEMBRE 2017 à 9H00 DEVANT LE TRIBUNAL,
3 PLACE SAINT-PIERRE à BAR-LE-DUC

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On republie ici les analyses fournies pour le procès du 2 mai qui a été reporté:

Paysans, avec le désert nucléaire à étreindre ?

S’il peut être un moyen de faire payer l’occupation, ce procès est surtout une stratégie d’intimidation à l’encontre des habitant.e.s, et des agriculteurs-rices en particulier, qui pourraient vouloir faire barrage à Cigéo. La saisie de l’outil de travail (Jean-Pierre n’a pas revu sa bétaillère depuis plus d’un an), associée aux pressions foncières déjà à l’œuvre depuis des années, sont en effet un bon moyen d’inviter à une certaine modération dans la révolte… Mais c’est aussi pour nous l’occasion de mettre le projecteur sur les magouilles foncières de l’Andra, et de dénoncer haut et fort les chantages odieux dont les agriculteurs sont victimes.

Depuis des années maintenant, par le biais des Safer (sociétés d’aménagement du foncier et d’établissement rural), l’Andra est mise au courant de toute vente de terre ayant lieu dans le secteur, et peut immédiatement se porter acquéreuse au lieu de laisser fonctionner le marché local des installations et des agrandissements. C’est ainsi qu’elle s’est constitué un patrimoine de 2 200 ha (chiffre de 2015) dont seule une petite partie est directement en lien avec ses projets : le reste sert ensuite à des échanges de terre contre d’autres terrains mieux situés, ou est reloué annuellement via un système de baux précaires.

Mais l’Andra n’achète pas à n’importe quel prix : depuis son implantation, elle a sciemment fait monter le prix de l’hectare de 2000€ ! A court terme, c’est une aubaine pour les agriculteurs qui peuvent vendre à très bon prix et obtenir en échange des baux précaires sur d’autres terres pour y continuer leur activité. Mais sur le long terme, c’est un véritable désert qui s’installe car les installations ainsi amputées ne sont plus viables en fin de course, donc plus transmissibles à la génération suivante. Racheter des terres pour se constituer une exploitation viable est presque impossible car le prix est fixé par l’historique des ventes, donc par les magouilles de l’Andra… Restent donc les baux précaires, renouvelés chaque année, mais c’est précisément l’angoisse de leur non-reconduction annuelle qui contraint une partie de la population au silence et à la résignation.

Sur le plan agricole, l’arrivée de l’Andra dans la région n’est au fond que le catalyseur d’une évolution à l’œuvre partout. L’accès à la terre est verrouillé ; les petites exploitations ne sont plus viables et sont démembrées au lieu d’être transmises ; seul un petit nombre de gros exploitants est à terme en mesure d’accaparer toujours plus de terres, tandis que le reste de la paysannerie disparaît. Les nucléocrates qui se vantent d’incarner le renouveau d’une Meuse désindustrialisée et vidée de ses habitants ne font en réalité que susciter et accélérer cette logique mortifère.

Semences et sabotages !

Résistance et affouages !

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Etat des lieux des propriétés foncières de l’Andra en 2015

Brochure d’entretien avec Jean-Pierre

Retours sur le 15 août : témoignages, presse, textes

La manifestation du 15 août a suscité bien des réactions, si on en juge par le nombre de témoignages reçus, de textes écrits et la presse qui en a été faite. Hiérarchisation chronologique des publications oblige, il est difficile de rendre compte de tous ces retours équitablement. Aussi, nous avons tenté de faire ici un tour d’horizon non-exhaustif de ceux-ci (signalez-nous toute autre publication ou adressez-les nous sur sauvonslaforet@riseup.net) :

Lettres et témoignage de Robin

Témoignages

* gravitant-e-s est le terme par lequel sont désigné-e-s celles et ceux qui passent plus ou moins de temps, régulièrement, dans les alentours de Bure, y habitent, y luttent contre le projet CIgéo.

Actions de soutien

Publications militant-e-s :

 Communication des autorités & Andra

Revue de presse

Galerie de photos

D’autres photos à venir …

Action de soutien à Robin et contre la violence de l’état

A la suite de la manifestation du 15 août, au cours de laquelle plusieurs d’entre nous furent blessé.e.s, il nous a été difficile de savoir comment réagir à une telle violence.

Alors que les lettres de soutien à Robin affluent, nous avons décidé de réaffirmer le nôtre grâce à des banderoles. L’une a été accrochée face à la fenêtre de sa chambre d’hôpital, l’autre dans le bois Lejuc, toujours occupé malgré la volonté des autorités de tuer la résistance par la peur.

Robin avec la banderole en arrière-plan

Nous refusons de laisser l’état nous intimider et de se déresponsabiliser quant à ses actions.

Au même moment, le gouvernement Macron vient de passer commande pour 22 millions d’euros « de grenades de maintien de l’ordre et moyens de propulsions à retard » sur 4 ans.

Plus la répression est forte, plus il est nécessaire de lutter.

Les chouettes hiboux du bois Lejuc soutiennent Robin

Soutien à Robin des Lentillères de Dijon

Si vous souhaitez écrire à Robin :

Robin

Maison de la Résistance

2, rue de l’Eglise

55290 Bure

Pour plus d’informations, voir aussi :

Article de mediapart

Communiqué de la zad